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Hier — 3 mai 2024Flux principal

Top 5 Global Cyber Security Trends of 2023, According to Google Report

3 mai 2024 à 16:52
According to the M-Trends report, the average time it takes for an organisation to detect an attacker in their environment has decreased from 16 days in 2022 to 10 days in 2023.

Edward Snowden lance un dernier avertissement sur la confidentialité du Bitcoin

Par : Korben
3 mai 2024 à 12:00

Le célèbre lanceur d’alerte Edward Snowden vient de tirer la sonnette d’alarme sur Twitter. Selon lui, les développeurs de Bitcoin ont intérêt à se bouger les fesses pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité au niveau du protocole, sinon ça va sentir le roussi !

Snowden a balancé ça en réponse à une annonce de Wasabi Wallet qui a dû suspendre ses services pour les utilisateurs américains. Eh oui, les autorités US s’attaquent en ce moment à plusieurs projets qui osent protéger un tant soit peu la vie privée des utilisateurs de cryptos. Même Trezor, le célèbre fabricant de hardware wallets, a dû mettre un terme à sa fonctionnalité CoinJoin qui permettait d’anonymiser un peu les transactions.

C’est la suite logique de l’arrestation du fondateur de Tornado Cash, l’année dernière que le département de la justice américain (DOJ) accuse carrément de blanchiment d’argent et de complot ! Tout ça parce qu’ils ont développé un outil pour protéger la vie privée des utilisateurs…

Mais c’est la définition même de « service de transmission monétaire » qui pose problème puisque les procureurs US ont décidé de l’étendre à toutes les sauces, même aux développeurs de wallets qui n’ont aucun contrôle direct sur les fonds des utilisateurs. Autant dire que ça fout un sacré bordel.

Coin Center, un groupe de défense des libertés numériques, parle carrément de violation de la liberté d’expression et de la vie privée et estime que la position du DOJ est une interprétation agressive et démesurée de la loi. Même le FBI s’y met en mettant en garde les Américains contre l’utilisation de services non enregistrés.

Alors qu’est ce que ça implique concrètement pour les utilisateurs lambda ? Eh bien, disons que si vous tenez à votre vie privée, il va falloir redoubler de prudence parce que les plateformes qui exigent une vérification d’identité (le fameux KYC) sont de véritables pièges ! Une fois que votre wallet perso a interagi avec l’une d’entre elles, c’est foutu puisque tout votre historique de transactions en plus d’être exposée au grand jour, est forcement lié à votre identité.

Heureusement, il existe encore quelques solutions pour garder un semblant d’anonymat. Les monnaies confidentielles comme Monero ou Zcash par exemple, qui intègrent des mécanismes de confidentialité directement dans leur protocole. Mais attention, même ces outils ne sont pas parfaits et nécessitent de bien savoir ce qu’on fait.

En attendant, on ne peut qu’espérer que les développeurs de Bitcoin et des autres cryptos prennent au sérieux cet avertissement de Snowden et se bougent pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité robustes au cœur même des protocoles. Des mécanismes comme les preuves à divulgation nulle de connaissance (zk-SNARKs) pourraient permettre d’avoir une vraie confidentialité au niveau protocolaire.

En tout cas, une chose est sûre : la bataille pour la vie privée est loin d’être gagnée et il va falloir rester vigilants si vous ne voulez pas vous retrouver à poil sur la blockchain !

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Sopwith – Le jeu d’avion rétro culte fête ses 40 ans !

Par : Korben
3 mai 2024 à 07:38

Sopwith, ce nom ne vous dit peut-être rien, mais ce petit jeu d’avion rétro vient tout juste de souffler ses 40 bougies ! Pour l’occasion, je vous propose donc un petit voyage dans le temps, direction 1984.

À l’époque, les ordis avaient encore une drôle de tête. L’IBM PC, sorti 3 ans plus tôt, était le roi de la jungle informatique et c’est dans ce contexte que David L. Clark, un programmeur de génie chez BMB Compuscience, a pondu Sopwith. Le concept était simple mais diablement efficace : vous pilotez un biplan vu de côté, comme dans les bons vieux scrolling shooters, et vous devez exploser un max d’ennemis.

Jusque-là, rien de bien original… Mais Sopwith avait plus d’un tour dans son sac ! Déjà, le jeu était jouable en réseau, via un système appelé Imaginet. Une vraie prouesse technique pour l’époque et niveau gameplay, c’était top puisque le coucou pouvait lâcher des bombes pour démolir les bâtiments ennemis, exécuter des figures aériennes du feu de dieu pour semer ses adversaires, et même récolter des power-ups pour upgrader son arsenal. Le tout avec une maniabilité aux petits oignons et des graphismes hauts en couleurs pour l’époque.

Résultat des courses, Sopwith est vite devenu un classique sur les IBM PC de l’époque. Les geeks s’arrachaient littéralement le jeu, au point que des copies pirates ont commencé à circuler sous le manteau. D’ailleurs, BMB Compuscience n’a jamais vraiment cherché à le commercialiser, préférant s’en servir comme vitrine technologique.

Et vous savez quoi ? 40 ans après, Sopwith est toujours là !

Grâce à SDL, un clone open source du jeu a pu voir le jour et vous pouvez y jouer directement dans votre navigateur ou sur votre Windows, macOS, Linux, BeOS…etc. Et je peux vous dire que les sensations sont intactes et le plaisir de jeu aussi. Si j’abusais, je dirais que ce jeu n’a pas pris une ride. Mais je n’abuse jamais, je sais rester raisonnable comme garçon.

Bref, si vous voulez replonger dans la grande époque des jeux rétro ou simplement découvrir un morceau d’histoire du jeu vidéo, foncez sur Sopwith. C’est gratuit et c’est fun, et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire fascinante de ce jeu culte, jetez un œil à cette page rétrospective sur les 40 ans de Sopwith

Faille Android – L’attaque Dirty Stream met en danger vos apps

Par : Korben
2 mai 2024 à 18:13

Mauvaise nouvelle, Microsoft vient de mettre en lumière une faille bien vicieuse qui se planque dans un paquet d’applications Android… enfin, quand je dis un paquet, je parle quand même de plus de 4 milliards d’installations concernées.

Cette saleté, baptisée « Dirty Stream« , permet à une app malveillante d’écrire tranquillou dans le répertoire d’une autre app et d’exécuter du code comme bon lui semble.

Mais comment c’est possible ce bazar ?

Eh bien figurez-vous que sous Android, les apps peuvent partager des données entre elles grâce à un système de « fournisseur de contenu ». Jusque là, tout va bien, sauf que certains petits malins ont trouvé le moyen de contourner les contrôles de sécurité en utilisant des « intents personnalisés » mal ficelées.

En clair, une app malveillante envoie un fichier avec un nom ou un chemin trafiqué à une app légitime qui, sans méfiance, l’exécute ou le stocke gentiment dans l’un de ses dossiers critiques. Et paf, l’attaquant peut alors faire mumuse avec les données de l’app cible, voler des infos sensibles comme les identifiants SMB et FTP stockés dans le fichier rmt_i.properties, ou carrément prendre le contrôle de l’app. Bref, c’est le boxon.

Et le pire, c’est que ce genre de boulettes est monnaie courante. Les chercheurs de Microsoft ont épinglé plusieurs apps populaires, comme le gestionnaire de fichiers de Xiaomi (1 milliard d’installations, tout de même) qui utilise un chemin spécifique /files/lib pour sauvegarder les fichiers, ce qui peut être détourné par un attaquant. Autant dire que ça fait un sacré paquet de téléphones exposés.

Heureusement, après avoir prévenu Google et les éditeurs concernés, des correctifs ont été déployés en vitesse. Mais ça la fout mal surtout quand on sait que selon l’équipe de recherche sur la sécurité des applications Android de Google, 20% des apps Android seraient vulnérables à ce type d’attaque. Ouch !

Alors, que faire pour se protéger ?

Et bien commencez par mettre à jour vos apps via le Google Play Store, à vérifier les permissions des app installées et surtout évitez d’installer des appli louches surtout si ça vient d’un store alternatif ou un APK tombé du camion. Et si vous êtes dev Android, il va falloir blinder vos apps en suivant ces bonnes pratiques :

  • Ignorer le nom retourné par le fournisseur de fichiers distant lors de la mise en cache du contenu reçu
  • Utiliser des noms générés aléatoirement ou assainir le nom de fichier avant d’écrire un fichier en cache
  • Vérifier que le fichier en cache se trouve dans un répertoire dédié avant d’effectuer une opération d’écriture
  • Utiliser File.getCanonicalPath et valider le préfixe de la valeur retournée pour s’assurer que le fichier est au bon endroit

Voilà, vous savez tout pour ne pas vous faire dirty streamer dans les grandes largeurs !

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Bercy part en chasse aux crypto-fraudeurs grâce à l’IA

Par : Korben
2 mai 2024 à 16:33

Attention, arnaqueurs et fraudeurs de crypto en tout genre, Big Brother Bercy vous surveille ! Le ministère de l’Économie s’apprête à dégainer un nouveau texte de loi antifraude, avec un focus particulier sur ces fameux crypto-actifs qui font tant fantasmer.

Le problème, c’est que visiblement, pas mal de petits malins se croient plus intelligents que l’administration fiscale. Sur les quelques 5 millions de Français qui joueraient avec des cryptos selon la BCE, seuls 150 000 auraient daigné le déclarer au fisc. Oups, il y a comme qui dirait un petit décalage… Selon Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, environ 400 millions d’euros de fraudes ont été constatées rien que pour le dispositif MaPrimeRénov, destiné à encourager la rénovation énergétique des logements.

Du coup, Bercy sort l’artillerie lourde et compte bien aligner les contrôles sur les cryptos avec ce qui se fait déjà pour les comptes à l’étranger. Au programme : des délais de reprise rallongés, des contrôles renforcés et des sanctions qui vont faire mal au portefeuille. Fini de jouer au plus malin avec le fisc !

Et pour traquer les tricheurs, Bercy mise sur un allié de choix : l’intelligence artificielle ! Comme l’explique cet article de Decrypt, des chercheurs ont prouvé qu’un modèle d’IA bien entraîné pouvait rapidement scanner l’immense blockchain Bitcoin et y détecter des schémas de blanchiment d’argent. Une aubaine pour les services fiscaux !

Concrètement, l’IA va apprendre à reconnaître les transactions légitimes et louches, puis suivre les liens entre les portefeuilles suspects pour mettre à jour des réseaux de fraude. Une analyse de masse qui serait impossible humainement vu le volume de données de la blockchain.

Évidemment, rien ne dit que Bercy utilisera exactement cette technique, mais une chose est sûre : les geeks de Bercy bossent dur pour ne rien laisser passer. Personnellement, j’espère juste que leur algo de traque aux cryptos frauduleuses sera un poil plus efficace que celui utilisé pour détecter les piscines non déclarées. Parce que pour le coup, c’était un beau ratage… Un nombre incalculable de fausses piscines détectées, des tonnes de réclamations, bref la lose.

Mais bon, gardons espoir. Peut-être que Bercy va nous pondre un modèle d’IA révolutionnaire capable de déceler la moindre petite fraude crypto, tout en épargnant les honnêtes citoyens (J’ai des doutes). Qui sait, on aura peut-être même droit à un petit chatbot sympa façon ChatGPT qui nous guidera gentiment dans nos déclarations de cryptos. « Bonjour, je suis Bercy-GPT, votre assistant fiscal bienveillant. Déclarez-moi tous vos bitcoins, et promis, pas d’amende ! » Bon, j’avoue, j’ai aussi des doutes…

En attendant, un conseil les amis : si vous avez des cryptos planqués sous le matelas numérique, c’est peut-être le moment de régulariser votre situation avant que Bercy-GPT ne vous tombe dessus. Sinon, gare aux nunchakus fiscaux de Bercy !

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Une faille de sécurité massive liée à la reconnaissance faciale dans des bars australiens

Par : Korben
2 mai 2024 à 16:13

Imaginez… Vous vous pointez tranquillou au bar du coin pour siroter une petite mousse entre potes et là, surprise ! Pendant que vous trinquez gaiement, une borne de reconnaissance faciale vous scanne en douce pour vérifier si vous avez bien l’âge légal, que vous n’êtes pas accro aux machines à sous et encore moins Xavier Dupont de Ligonnès. Sympa l’ambiance, non ?

C’est exactement ce qui se passe depuis quelque temps dans certains bars et clubs en Australie, grâce (ou à cause, c’est selon) de la société Outabox et de ses bornes biométriques magiques. Le hic, c’est qu’un méchant pirate a visiblement réussi à mettre la main sur la base de données des joyeux fêtards, avec au menu les données de reconnaissance faciale, les scans de permis de conduire, les signatures, les infos d’adhésion au club, les adresses, les dates de naissance, les numéros de téléphone et même l’historique d’utilisation des machines à sous pour certains. Bref, de quoi ruiner une réputation en quelques clics !

Selon les informations rapportées par le site web « Have I Been Outaboxed », plus d’un million de personnes auraient été affectées par cette fuite de données. Le site affirme également que ces données sensibles se seraient baladées sur un bête tableau Excel sans protections. Cependant, ces déclaration sont à prendre avec précaution, car leur véracité n’a pas pu être confirmée de manière indépendante.

Les flics australiens sont sur le coup et ont déjà alpagué un individu qui risque de passer un sale quart d’heure mais le mal est fait et des tas de gens risquent de se faire spammer, arnaquer ou subir du chantage s’ils ont eu le malheur de mettre les pieds dans l’un des 19 clubs équipés de ces satanées bornes.

Les experts en sécurité et les défenseurs de la vie privée montent au créneau et dénoncent les dérives de ces technologies de surveillance, surtout quand c’est géré avec les pieds. Ça soulève pas mal de questions : à quel point peut-on faire confiance à des entreprises pour stocker ce genre de données ultra-sensibles ? Est-ce bien raisonnable de balancer sa trombine et ses infos persos à tout va pour pouvoir aller boire un coup ? Qui contrôle vraiment l’usage de ces systèmes ? Les régulateurs ont-ils les moyens de vérifier ce qui se passe derrière les écrans ?

Des initiatives commencent même à émerger pour mieux encadrer le déploiement de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Certaines villes ou États l’ont carrément interdit mais dans l’ensemble, c’est encore un peu le Far West et les entreprises font un peu ce qu’elles veulent. Il y a sans doute un équilibre à trouver entre les usages légitimes (sécurité, prévention de la fraude…) et le respect de la vie privée des citoyens.

En attendant, méfiance ! Si vous passez en Australie pour les vacances et que vous voyez une borne louche vous faire de l’œil à l’entrée de votre bar préféré, n’hésitez pas à râler un bon coup pour éviter que ces pratiques se généralisent. Après tout, les données personnelles et la vie privée, c’est précieux et pas question de les brader sur l’autel de la techno-sécurité !

Et si un barman vous demande un selfie, COUP DE BOULE ! lol

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La Quadrature du Net contre-attaque face à la surveillance algorithmique

Par : Korben
2 mai 2024 à 15:28

Plic, ploc, plic, ploc… Vous entendez ce bruit ? C’est celui de nos libertés qui s’érodent, goutte après goutte, sous les assauts répétés de la surveillance généralisée. Et le dernier tsunami en date n’est autre que la vidéosurveillance algorithmique (VSA), ce monstre tentaculaire qui s’apprête à transformer nos rues en un gigantesque panoptique à ciel ouvert. Mais heureusement, tel un David numérique face au Goliath de la Technopolice, La Quadrature du Net sort sa fronde et ses plus belles pierres pour contre-attaquer !

Première salve : le lancement d’une grande campagne de sensibilisation et de mobilisation citoyenne. L’idée est d’informer le grand public sur les dangers de ce 1984 à la sauce 2024 et donner des outils concrets pour riposter. Au menu : une brochure détaillée à diffuser sans modération, des affiches choc à placarder sur tous les murs, et même un compte Mastodon dédié, Attrap’Surveillance, pour suivre l’évolution de la menace et organiser la résistance. Ce compte analyse les recueils des actes administratifs des préfectures pour détecter les premières expérimentations de vidéosurveillance algorithmique, autorisées localement par des arrêtés préfectoraux dans le cadre de la loi du 24 janvier 2023. Parce que face à la prolifération des caméras biométriques, il va falloir plus que quelques bouts de scotchs ou coups de peinture sur les objectifs des caméras pour sauver notre vie privée !

Deuxième salve : le dépôt d’une plainte contre le projet Prevent PCP devant la CNIL. C’est quoi encore ce truc ? Et bien c’est une expérimentation grandeur nature de la reconnaissance biométrique dans les gares, présentée comme un outil miraculeux pour détecter les bagages abandonnés. Ce dispositif suit les personnes qui ont déposé un bagage à travers l’ensemble des caméras en utilisant de la reconnaissance de caractéristiques physiques. Sauf que derrière cette jolie vitrine se cache un véritable cheval de Troie sécuritaire, mené en catimini par un consortium d’entreprises et d’institutions publiques (dont ces chères SNCF et RATP). Un projet totalement illégal, en somme, que La Quadrature entend bien renvoyer sur les rails de l’État de droit.

Car ne nous y trompons pas, derrière les jolis slogans sur la « sécurité augmentée » et la « smart city » notamment survendue dans le cadre des Jeux Olympiques, c’est bien de contrôle social qu’il s’agit. Ces dispositifs de vidéosurveillance « intelligents » sont en réalité programmés pour repérer automatiquement certaines catégories d’événements, comme le franchissement ou la présence d’une personne dans une zone interdite ou sensible, une densité trop élevée de personnes, un mouvement de foule ou encore la présence d’objets abandonnés.

Autant d’informations précieuses pour ficher, tracer et réprimer toute personne ou comportement jugé « anormal » ou « à risque » par les autorités. Sans oublier les inévitables biais, bugs et détournements inhérents à ces technologies opaques et faillibles, qui risquent de transformer nos villes en véritables usines à discrimination et à exclusion.

Face à cette dystopie qui n’a plus rien de fictive, il est donc urgent de se mobiliser et de résister au contrôle permanent de nos faits et gestes. Et c’est précisément ce que propose La Quadrature avec sa campagne percutante et ses actions juridiques ciblées.

Bref n’attendez plus et rejoignez le combat, diffusez l’information, et montrez à Big Brother que la liberté n’est pas soluble dans ses algorithmes.

Humane AI Pin and Rabbit R1 versus Tech Reviewers: Who’s to blame?

Par : Sarang Sheth
2 mai 2024 à 23:30

There’s a massive missing link between tech companies and tech reviewers… and instead of fixing it, we’re playing the blame game.

The backlash following bad reviews from MKBHD and other tech outlets like The Verge, Engadget, and CNET has been swift from the AI community. The internet is ablaze, either blaming Marques Brownlee for being too harshly critical in his review of the Humane AI Pin and the Rabbit R1 device… or shaming Humane and Rabbit for not delivering on what they promised. The blame, however, lies on the inherent relationship between the two parties. Like two people who aren’t emotionally ready to date, these AI companies shouldn’t have even shipped their products to tech reviewers.

The job of a tech reviewer, as its name rather simply suggests, is to provide an objective (or sometimes even a subjective) analysis of a product for their consumers/viewers. Tech Reviewers highlight technology through the lens of ‘Is this worth the money or not’… The problem, however, is that Humane and Rabbit needed beta testers, not tech reviewers.

Who’s to blame?

Let’s look at every single stakeholder in this AI charade and you’ll see that there’s some blame to go around for everyone. The first reaction, and justifiably so, is to blame Humane and Rabbit. They overpromised, underdelivered, hyped the product, raked in tonnes of VC and preorder money, but couldn’t stick the landing. Companies all across the world have been rushing to develop the ‘next iPhone’, and while Samsung has hedged all its bets on folding devices, and Apple on a $3400 headset, Humane and Rabbit happened to be at the right place at the right time with the right buzzwords. Imagine this, an AI assistant powerful enough to do anything you ask – it’s literally something out of a sci-fi movie, and that’s precisely what these companies hoped we’d think. They weren’t wrong. However, they committed the cardinal sin of the entrepreneur – they pitched something that didn’t exist. Sure, this wasn’t as detrimental as the stunts Elizabeth Holmes or Sam Bankman-Fried pulled, but in essence, it was still a far-fetched lie or rather a very convenient truth. An AI that does everything you ask doesn’t exist and probably won’t for a while… but a cute design or a body-mounted projector was more than enough to deceive us… and for the sake of this argument, let’s operate under the good-faith assumption that Humane and Rabbit didn’t know they were pushing a bad product.

Why the hardware trickery though? Why did Humane and Rabbit NEED to build hardware devices that looked fancy/quirky/cool? Here’s where the blame shifts to the powers that be – Google, Apple, Microsoft, Amazon, and Meta. For every reviewer that said the Humane AI Pin or Rabbit R1 “could’ve been a smartphone app”, there are thousands of engineers at these companies building JUST THAT. It’s no coincidence that Humane and Rabbit BOTH had their products publicly reviewed well before Google I/O and Apple’s WWDC. Rumor has it that Apple and Google are just waiting to launch AI assistants with similar features, tying into all the smartphone-related services. These large companies have repositories of consumer data, and they have a powerful influence, putting them miles ahead of the starting line when it comes to the AI race. The only way Humane and Rabbit could escape the clutches of these companies was to isolate themselves completely from them. Not to mention, there’s absolutely no way Apple would allow a third-party smartphone app to have Humane or Rabbit’s level of control over your entire device. Sure, Humane and Rabbit could have made all-powerful AI assistant apps, but they A. wouldn’t be as impressive or attractive, and B. they’d be doomed to fail because of the goliath forces that are Apple and Google.

A snippet of the Twitter outrage following MKBHD’s review. Ironically, Sam Sheffer (new media head for Humane) admits the software is bad, while the product sells for $700

A venture capitalist’s job, in Shark Tank parlance, is to “pour gasoline on a fire”, so there’s definitely some blame to share here too. AI became a buzzword in the second half of 2022 and it’s been on the top of everyone’s mind ever since. I don’t blame VCs for seeing potential in the ideas that Humane and Rabbit came up with, but if there’s one thing that absolutely pisses me off, it’s the fact that they took the criticism of Humane and Rabbit’s devices a little too personally. After all, a VC thrives on value creation – take that away and you have a very angry person who’s poured millions into a project that now doesn’t have anywhere to go. However, bad products and bad companies are all too common in the VC world. What they didn’t expect, however, was their golden goose (AI) to lay a rotten egg.

It’s easy to say that tech reviewers were simply doing their job and deserve no blame (after all, I’m a tech reviewer too), but the truth is that the reviewers also share a bit of blame in this entire cycle of events. However, not for the reason you think. Arguably, Marques Brownlee deserves praise for being forthright with his review – some reviewers would probably hesitate to say something bad about a company if there was sponsorship money involved – and although MKBHD didn’t have any financial stake in this product, they spoke their mind (as did every other reviewer). But that isn’t where the problem lies. The problem lies with the hype train that tech reviewers both create and ride. These reviewers are, by nature of their profession, enthusiasts when it comes to technology – so it’s no surprise that they were the biggest cheerleaders of Humane and Rabbit 5-6 months back when the products were first teased. If anything, the media should have balanced their enthusiasm with a pinch of real-world salt. Had that been the case, these disastrous reviews would’ve stung less under the pretext of the age-old “I told you so”…

Dave2D’s review of the Rabbit R1 device may just be the most sensible, erudite take on the internet.

So what’s the solution?

If the last few years have proven anything, it’s that designers and companies operate in such secrecy, they often don’t put themselves in the shoes of the consumer to begin with. With Tesla pushing the steering yoke over a wheel even though consumers have been begging for the latter, with Apple needing EU regulators to force them into adopting USB-C, with Google cancelling products left right and center against the wishes of their consumers, or firing employees who object to their technology being used for warfare (whoops, I went there), there’s a massive disconnect between what companies do and what consumers want. Even though at a smaller scale, Humane and Rabbit seem to find themselves in a similar soup. Whether it’s the holier-than-thou attitude that’s hard-coded into being an entrepreneur, or whether it’s a bunch of VCs deciding what’s good for the public, the one voice that seems to constantly be left out of the room is that of consumers… and their only representative for now is the humble tech reviewer, who actually is incentivized to see things from their points of view. Sadly, that also means Marques Brownlee ends up being in the line of fire when he has to call an AI gadget ‘the worst product he’s ever reviewed’…

The solution lies in reimagining how products are developed and promoted. Humane and Rabbit needed beta testers, not reviewers, who would’ve helped them swallow the hard pill that is the realization that their product isn’t ready for the real world. After all, it’s better to hear that bitter truth behind closed doors instead of an influencer saying it on YouTube… right?

The post Humane AI Pin and Rabbit R1 versus Tech Reviewers: Who’s to blame? first appeared on Yanko Design.

À partir d’avant-hierFlux principal

L’IA du MIT qui prédit les actions humaines

Par : Korben
24 avril 2024 à 18:00

Imaginez un monde où les ordinateurs pourraient prédire ce que vous allez faire avant même que vous ne le fassiez. Ça peut sembler tout droit sorti d’un film de science-fiction du style de Minority Report, mais les chercheurs du célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) sont en train de rendre ça possible ! En effet, ils ont mis au point un modèle d’IA (intelligence artificielle) qui est capable d’analyser les limitations d’un agent, qu’il soit humain ou artificiel, pour en déduire ses actions futures les plus probables.

Dingue, non ?

Mais comment ce modèle s’y prend-il pour jouer les madame Irma ? En fait, tout est une question de limites. Nan, je ne parle pas des limites de vitesse ou des dates de péremption, hein. Je parle des contraintes qui pèsent sur un agent peu importe sa nature, biologique ou numérique.

Prenons un exemple concret : Vous êtes en train de jouer aux échecs contre un ordinateur. Vous avez vos propres contraintes : votre niveau de jeu, votre connaissance des ouvertures et des fins de partie, votre capacité à anticiper les coups de l’adversaire… Bref, tout un tas de facteurs qui limitent vos possibilités d’action. Eh bien, c’est exactement ce que le modèle d’IA du MIT analyse !

En se basant sur ces fameuses limites, il est capable d’inférer les coups que vous avez le plus de chances de jouer. Pas besoin d’être Garry Kasparov pour comprendre à quel point c’est bluffant. Votre ordinateur sera bientôt meilleur que vous aux échecs… et dans plein d’autres domaines !

Mais attention, le modèle du MIT ne prétend pas prédire l’avenir avec une précision de 100%. Il s’agit plutôt d’identifier des tendances et des schémas de comportement en fonction des limitations d’un agent. Ça reste néanmoins un outil très puissant pour anticiper les actions les plus probables.

D’ailleurs, les applications de cette technologie vont bien au-delà des jeux de société. Je pense par exemple au voitures autonomes qui pourraient anticiper les mouvements des piétons et des autres véhicules, des assistants virtuels qui sauraient exactement ce que vous allez leur demander avant même que vous n’ouvriez la bouche, des robots industriels capables de s’adapter en temps réel aux changements de leur environnement… Les possibilités sont infinies !

Bien sûr, tout cela soulève aussi son lot de questions éthiques. Est-ce qu’on a vraiment envie que les machines lisent dans nos pensées comme dans un livre ouvert ? Est-ce que ça ne risque pas de créer de sacrés problèmes de vie privée et de manipulation ? Imaginez que votre enceinte connectée décide de vous commander une pizza quatre fromages parce qu’elle a deviné que vous aviez un petit creux… Flippant, non ?

Mais bon, on n’en est pas encore là. Pour l’instant, les chercheurs du MIT sont encore en train de plancher sur leur modèle pour le perfectionner et étendre ses capacités. Et croyez-moi, c’est loin d’être un long fleuve tranquille ! L’IA a beau faire des progrès de géant, prédire le comportement humain reste un sacré défi. On est tellement imprévisibles et irrationnels, nous autres mortels…

En attendant de pouvoir déléguer toutes nos décisions à une machine, le modèle du MIT nous offre un aperçu de ce que pourrait être le futur de l’interaction homme-machine. Un futur où les ordinateurs nous comprendraient mieux que nous-mêmes, pour le meilleur et pour le pire. Perso, j’oscille entre fascination et inquiétude.

Et vous ?

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Tower game made from marine plastic helps you think about environmental impact

Par : Ida Torres
26 avril 2024 à 15:20

One of my plans in life when I eventually retire is to live somewhere near the beach and just have a daily walk along the shore. Aside from nature and people watching, another thing that I enjoy is to look at some of the things that people leave, intentionally or unintentionally, by the shore and in the water and wonder what’s the story behind it. Of course it’s not a good thing that these trash are left there so it will also be part of my routine to clean this up and think of ways to encourage people not to litter on the beach.

Designers: Shoma Furui and Kem Kobayashi

One idea that came from someone who has been seeing all these tiny pieces of trash left on the Makuhari Beach in Chiba City is to create a game out of them. Debris is a tower-stacking game similar to Jenga and Uno Stacko but is made from the marine plastic collected from the area. The tiles have different color patterns based on the season and the collection site where these microplastics came from. It uses VOC-free (no volatile organic compounds) and water-based acrylic resin as a binding agent.

While you’ll have fun playing the game (if this is your thing), the designer also wants to make Debris a way for consumers to engage with environmental issues. Regular beach clean ups do help keep the shore and water clean but there are also those tiny pieces that remain buried and erode into invisible microplastics. They have an effect on the marine environment that sometimes may not be so visible or obvious to us. Having a game made from these pieces can help us think about our effect on our environment.

It can also be interesting to think about what these colors and shapes were in their previous life as trash. But the important thing is that the materials and process in creating Debris is fully sustainable and it can be disposed of properly when you no longer need it. And hopefully, you get to think about what you’re doing to help preserve marine life and keep places like beaches a safe haven for all.

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Nendo Installs A Carbon-Capturing Wall In A Contemporary Japanese Home

26 avril 2024 à 13:20

Most of our modern infrastructure and architecture is bad on concrete, and the production of cement used in concrete is one of the biggest causes of worldwide carbon dioxide emissions. This constitutes a serious issue that must be addressed, especially with the current state of our Planet Earth. In this effort, Nendo displays a specimen of a greener and cleaner way to construct and build with its Block-Wall House. The Block-Wall House is partially built using a new concrete that captures carbon dioxide instead of emitting it!

Designer: Nendo & Kajima Corporation

Tucked away in Japan’s Nagano Prefecture, the Block-Wall House is located next to a rural road. The house features a lot of glazing, to offer privacy against pedestrians and passing vehicles. The home is equipped with an angled screen which lets residents look out but makes it quite difficult for a passerby to glance inside. This screen is made using 2000 blocks which have been arranged in parallel rows to form five walls, with a length of 360 feet. This screen is made from the aforementioned sustainable and novel concrete!

This newly developed concrete is made by the Kajima Corporation in collaboration with the Chugoku Electric Power Co, Denka, and Landes Co. The concrete is named CO2-SUICOM, and for its production, a special cement mixture is placed in a curing chamber, and carbon dioxide is pumped into the chamber for absorption. This absorbed CO2 gets stuck inside the concrete and is not released. It is as strong as regular concrete!

“Generally, concrete hardens through a chemical reaction between cement and water,” explains Kajima Corporation. “But with CO2-SUICOM, over half the cement is replaced with a material we call γ-C2S. Instead of reacting with water, γ-C2S reacts with the CO2 in the air to harden. After mixing the materials needed to create CO2-SUICOM, the concrete can be placed in a location with high CO2 levels so it can capture the CO2 and harden, trapping the gas inside. For example, a thermal power plant or other facility that produces carbon-heavy exhaust gases can redirect the gases into a carbon sequestration chamber, where concrete products made with CO2-SUICOM can be placed to capture the CO2 in the gases.”

Currently, the price of producing CO2-SIUCOM concrete is about three times higher than usual concrete in Japan. Hence, work is being done to bring down the price, and Kajima Corporation believes that the concrete will become more economical in the future.

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