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Hier — 29 octobre 2025Flux principal

Windows 11 - Comment activer la réparation automatique par le cloud

Par : Korben
29 octobre 2025 à 07:42

Bon, j’utilise plus vraiment Windows tous les jours, à part quand je veux faire des tests comme aujourd’hui mais je suis quand même encore traumatisé de ces moments horribles où mon PC refusait de démarrer, avec à l’époque, un écran bleu, qui s’enchaine sur une boucle de réparation automatique qui tourne en rond, et moi qui fait ma prière au Dieu de la Tech pour que ça reparte tout seul et que je ne flingue pas encore une journée de boulot.

Et bien Microsoft vient d’ajouter une fonctionnalité dans Windows 11 qui pourrait vous sauver la mise si vous avez la même phobie que moi. Ça s’appelle Quick Machine Recovery , et c’est un système de réparation automatique qui télécharge des correctifs directement depuis les serveurs de Microsoft.

Ainsi, quand votre Windows 11 refuse de booter, après plusieurs tentatives le système va automatiquement se connecter à Internet, envoyer des diagnostics à Microsoft, et télécharger un correctif spécifique pour votre problème. Tout ça sans que vous ayez à sortir une clé USB de récupération ou à appeler le support technique.

Quick Machine Recovery (qu’on va appeler QMR pour aller plus vite) fonctionne différemment selon votre édition de Windows. Sur Windows 11 Home, c’est activé par défaut alors que sur Windows 11 Pro et Enterprise, c’est désactivé par défaut et il faut donc le configurer manuellement.

Et il y a deux modes distincts dans l’outil. Le premier, c’est la réparation par le cloud (Cloud Remediation), c’est-à-dire que Windows va chercher des correctifs sur les serveurs Windows Update. Et le second, c’est la réparation automatique (Auto Remediation), c’est-à-dire que le système va tenter de se réparer tout seul plusieurs fois de suite sans vous demander votre avis.

Vous de votre côté, vous avez juste besoin de :

  • Windows 11 version 24H2 ou supérieure
  • Une connexion Internet (évidemment, sinon pas de cloud ^^)
  • Un compte administrateur pour modifier les paramètres

Ça prend 2 minutes pour s’activer, et entre 5 à 10 minutes en cas de réparation réelle.

Bref, quand votre PC plante au démarrage, voici ce qui se passe en coulisses. Après plusieurs échecs de boot, Windows entre automatiquement dans l’environnement de récupération WinRE (Windows Recovery Environment), c’est-à-dire ce mode minimal de dépannage qui se lance avant le système Windows complet. Le système établit alors une connexion réseau, envoie les données de diagnostic à Microsoft (type d’erreur, fichiers concernés, configuration matérielle), et recherche une solution spécifique sur les serveurs.

Si Microsoft connaît déjà ce problème et dispose d’un correctif, le fix est téléchargé et appliqué automatiquement et le PC redémarre pépouze. Mais si ça ne marche pas du premier coup, le processus se répète jusqu’à la résolution ou jusqu’à ce que le système abandonne et vous propose les options de récupération manuelles classiques.

Le cas d’usage parfait, si je devais en trouver un c’est l’incident CrowdStrike de juillet 2024. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais une mise à jour défectueuse avait planté plus de 8 millions de PC Windows dans le monde. Les machines refusaient de booter et à l’époque si QMR avait existé, tous ces systèmes bloqués pendant 5 jours ou plus auraient été réparés en quelques minutes au lieu de nécessiter une intervention manuelle sur chaque machine.

Maintenant comment est ce qu’on active ça ?

Hé bien, ouvrez les Paramètres Windows avec la combinaison de touches Windows + I puis allez dans Système puis Récupération. Vous allez voir une section “Récupération machine rapide”.

Cliquez alors sur le bouton à côté de “Récupération machine rapide” pour l’activer. Le petit bouton passe au bleu, c’est bon, vous êtes un champion des nouvelles technologies \o.

Et voilà, c’est tout.

Sur ce coup-là, Microsoft a fait simple.

Maintenant si vous ne voyez pas cette option, c’est pas la peine de m’envoyer un email énervé. Vérifiez plutôt que vous êtes bien sur Windows 11 24H2 à minima. Tapez winver dans le menu Démarrer (ou appuyez sur Windows + R, tapez winver et validez) pour voir votre version exacte. Vous devriez voir “Version 24H2” ou supérieure.

Après par défaut, même avec la réparation par le cloud activée, Windows va vous demander une confirmation avant de tenter une réparation donc si vous voulez que le système se débrouille tout seul, vous pouvez aussi activer la réparation automatique.

Toujours dans Système > Récupération > Quick Machine Recovery, activez alors le bouton “Continuez la recherche si aucune solution n’est trouvée”.

Mais attention, une fois que cette option est activée, votre PC va tenter de se réparer seul sans vous consulter. C’est pratique si vous gérez plusieurs machines à distance notamment, mais ça peut être relou si vous ne vous y attendez pas. Le PC va redémarrer plusieurs fois de suite pendant qu’il cherche une solution.

Donc si vous hésitez, laissez cette option désactivée. La réparation seulement via le cloud suffit dans la plupart des cas.

Après QMR ne répare pas TOUS les problèmes du monde non plus… Si votre disque dur est HS, aucun correctif cloud ne va le ressusciter. Si votre RAM est défectueuse, c’est pareil. Et si votre femme et votre chien vous ont quitté, c’est pas non plus de son ressort. En fait, QMR cible uniquement les pannes logicielles : pilotes corrompus, fichiers système endommagés, conflits de mise à jour, registre cassé…etc

Gardez aussi en tête que QMR envoie des données de diagnostic à Microsoft donc si vous êtes dans un environnement où la confidentialité est critique (entreprise avec données sensibles, environnement réglementé…etc), vérifiez que votre politique de sécurité autorise ce genre de télémétrie avant d’activer la fonctionnalité.

Après si vous avez activé QMR et que votre PC continue de planter au boot malgré plusieurs tentatives de réparation, laissez le système essayer 3/4 fois et si après ça le problème persiste, Windows va normalement vous proposer les options avancées (Mode sans échec, Restauration système, Invite de commandes, c’est-à-dire la ligne de commande Windows).

Essayez alors le Mode sans échec, c’est-à-dire un mode de démarrage minimal qui charge uniquement les pilotes essentiels et si le système boote en mode sans échec, le problème vient probablement d’un pilote ou d’un logiciel installé récemment. Désinstallez alors toutes les dernières mises à jour ou pilotes ajoutés récemment.

Et si même le mode sans échec ne fonctionne pas, utilisez une clé USB de récupération Windows 11. Bootez dessus, allez dans Réparer l’ordinateur > Dépannage > Options avancées, et utilisez les outils en ligne de commande comme :

sfc /scannow (System File Checker, c’est-à-dire l’outil de vérification des fichiers système) pour réparer les fichiers système,

DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth (Deployment Image Servicing and Management, c’est-à-dire l’outil de maintenance de l’image Windows) pour réparer l’image Windows,

et chkdsk C: /f /r pour vérifier et réparer le disque.

Pour les admin sys qui gèrent un parc de machines, QMR peut également se configurer via Intune, c’est-à-dire l’outil de gestion Microsoft 365, ou les stratégies de groupe (Group Policy). La documentation Microsoft donne tous les détails pour un déploiement centralisé :

  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\CloudRemediationEnabled (valeur DWORD, c’est-à-dire un nombre entier 32 bits) = 1 pour activer la réparation cloud
  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\AutoRemediationEnabled (valeur DWORD) = 1 pour activer la réparation automatique

Attention, ces clés doivent être créées manuellement dans le registre si elles n’existent pas. Ensuite, vous devrez effectuer le petit redémarrage réglementaire après modification. Et faites bien une sauvegarde du registre avant toute modification (Fichier > Exporter dans regedit).

Voilà pour mon topo sur QMR. Sur le papier je trouve que c’est une excellente idée… Ça augmente bien le taux de réussite de récupération d’un PC et surtout, ça fait gagner du temps. Après en pratique, comme d’hab ça dépend de votre situation. En tout cas, ça ne mange pas de pain donc activez la.

Et quoi qu’il arrive, faites des sauvegardes régulières !

Bonne chance !

Source

Fnox - Le Fort Knox de vos secrets de dev

Par : Korben
29 octobre 2025 à 06:41

Vous connaissez Jeff Dickey ?

C’est le développeur derrière mise , un outil qui permet aux développeurs de gèrer leurs versions d’outils de dev et leurs variables d’environnement.

Et bien cette année, il a sorti fnox , un gestionnaire de secrets.

Si vous êtes développeur, vous savez que les secrets, c’est-à-dire les identifiants, les mots de passe, etc. sont soit stockés en chiffré directement sur le dépôt Git, soit à distance via un cloud provider comme AWS Secrets Manager.

Mais c’est pas très marrant à configurer et à utiliser et c’est pour ça donc que Fnox a été inventé. Fnox utilise un simple fichier de configuration TOML que vous placez dans votre dépôt Git et à l’intérieur duquel les secrets sont soit directement chiffrés soit pointent vers des références distantes sur des services comme : AWS, Azure, GCP, HashiCorp Vault et j’en passe… ou encore des gestionnaires de mots de passe comme 1Password et Bitwarden.

Il y a même possibilité de mettre tout ça en ocal dans le gestionnaire de clés de votre OS ou dans un fichier texte.

L’avantage de cette solution, en plus de sa flexibilité, c’est qu’elle peut être utilisée dans des environnements multiples, que ce soit pour du dev, du staging, de la prod. Et comme tout est stocké sur le Git, les équipes de dev peuvent récupérer le fichier et le déchiffrer de leur côté.

Voici comment ça se met en place :

# Installer via mise (recommandé)
mise use -g fnox

# Initialiser dans votre projet
fnox init

# Définir un secret (chiffré par défaut)
fnox set DATABASE_URL "postgresql://localhost/mydb"

# Récupérer un secret
fnox get DATABASE_URL

# Exécuter des commandes avec les secrets chargés
fnox exec -- npm start

# Activer l'intégration shell (chargement automatique lors du cd)
eval "$(fnox activate bash)" # ou zsh, fish

Comme vous pouvez le voir dans l’exemple ci-dessous, il y a une intégration Shell qui permet de charger automatiquement les secrets dès qu’on change de répertoire.

Le projet est open source, licence MIT, et vous trouverez le code sur GitHub. Si vous utilisez déjà mise, l’intégration est transparente et si vous ne l’utilisez pas, fnox fonctionne très bien tout seul (ça s’installe aussi avec Cargo : cargo install fnox ).

Avant la mise en place, je vous recommande quand même d’aller lire le guide de démarrage rapide sur leur site, puisque ça explique aussi comment mettre en place un chiffrement un peu plus costaud avec Age , ce qui est indispensable dans un environnement de prod ! Et y’a un super exemple de mise en place IRL si vous voulez voir quelque chose de plus concret.

Amusez-vous bien !

Test de la multiprise UGREEN : bien plus sympa que vos multiprises moches

Par : Korben
27 octobre 2025 à 15:38
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

J’ai déménagé récemment, et je me suis très vite rendu compte que je manquais de multiprise, rapport que je suis un Geek avec un bureau franchement très encombré de produits tech divers et variés qui ont besoin d’énergie. L’ami Korben a eu la gentillesse de me dépanner d’une multiprise, mais franchement, elle fait un peu peur, dans son jus bien vintage. Du coup je suis parti à la recherche de multiprises un peu sympa, et comme souvent, je me suis arrêté sur une proposions de la marque UGREEN

Donc UGREEN, j’en parle souvent, vous connaissez sûrement pour leurs câbles et leurs chargeurs GaN de qualité, a sorti une multiprise 10-en-1 . Et franchement, après quelques jours de test, j’en suis bien content.

Le concept n’a rien d’original, un seul bloc qui offre dix sorties. D’abord, vous avez six prises AC (les bonnes vieilles prises 220V). Le point crucial ? Le bloc encaisse une puissance totale de 3680W. En gros, vous pouvez y brancher votre PC gaming avec son alim de 1000W, votre écran 4K, votre imprimante 3D et même la bouilloire pour le café sans foutre le feu à votre baraque.

Mais le vrai plus, ce qui fait la différence avec la rallonge moche que Korben m’a filé (punaise mais je suis d’une ingratitude moi…), c’est la partie chargeur intégrée. On se retrouve avec trois ports USB-A pour les accessoires, et surtout, un port USB-C. Et là, UGREEN n’a pas fait les choses à moitié. Ce port USB-C n’est pas un gadget anémique ; il envoie 20W en Power Delivery. Traduction : il recharge votre iPhone (compatible 17, 16, 15…) ou votre Galaxy (S25, S24…) franchement rapidement, et c’est très bien.

Alors vous allez me dire que des multiprises avec des ports USB et même USB-C ça existe déjà, mais en général ils sont franchement lents. Alors que là, non. Le bloc est équipé d’une puce GaN. Le Nitrure de Gallium, pour les intimes. C’est plus petit, ça chauffe beaucoup moins qu’un chargeur silicium classique, et c’est bien plus efficace énergétiquement. C’est ce qui permet au bloc de ne pas se transformer en radiateur d’appoint tout en délivrant sa puissance. On valide fort.

Au-delà de la puissance, c’est sobre, c’est noir, ça fait “pro” sur un bureau. Les prises sont bien espacées, on peut enfin brancher ces satanés adaptateurs secteur sans jouer à Tetris. UGREEN a même pensé à un interrupteur indépendant (avec un petit clic satisfaisant) pour tout couper d’un coup. Des petits patins en silicone sous le bloc l’empêchent de glisser sur le bureau. C’est bête, mais ça évite de tout arracher en tirant sur un câble.

Niveau sécurité, c’est du solide. Ce n’est pas une simple rallonge, c’est un bloc parafoudre et surtension. Il embarque aussi toutes les protections habituelles (surcharge, court-circuit, etc.). Vos précieux joujoux sont à l’abri. Le câble de 1,3m est bien épais, on sent que c’est fait pour durer.

Franchement, pour un setup propre, que ce soit au bureau, derrière la TV du salon ou sous la table de chevet, c’est parfait. On branche tout, on recharge tout (rapidement !), et on le fait en sécurité, et on limite un peu le “cable management” de l’enfer et la multiplication des blocs chargeurs.

Et le meilleur pour la fin : le prix. D’habitude, ce genre de bestiole bien finie avec du GaN et du Power Delivery 20W tourne autour de 40€, c’est d’ailleurs son prix habituel, mais en ce moment sur Amazon, elle est à moins de 30 euros . Je viens d’en commander deux de plus, et c’est la raison pour laquelle je pense à vous rédiger ce petit test :p

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ma page de recommandations Amazon , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Vaccin COVID - Une turbo bonne nouvelle pour le traitement du cancer

Par : Korben
24 octobre 2025 à 08:04

Vous vous souvenez des débats enflammés sur les vaccins COVID et de ces théories complotistes de “turbo cancer” qui circulaient partout sur les réseaux sociaux ? Bon c’est un peu has been maintenant mais c’était cette fausse idée que les vaccins mRNA provoqueraient des cancers fulgurants…

Et bien accrochez-vous, parce que des chercheurs très sérieux viennent de découvrir EXACTEMENT l’inverse. Vous allez voir, c’est drôle !

Des oncologues de l’Université du Texas et de l’Université de Floride ont analysé les dossiers de plus de 1000 patients atteints de cancers du poumon ou de mélanomes avancés et ils ont remarqué un truc bizarre : les patients qui avaient reçu un vaccin mRNA contre la COVID dans les 100 jours suivant le début de leur immunothérapie vivaient beaucoup plus longtemps que les autres. Genre, 2 fois plus longtemps.

Concrètement, la survie médiane passe de 20 mois sans vaccin à 37 mois avec vaccin et au bout de 3 ans, 56% des patients vaccinés sont toujours en vie, contre seulement 31% chez les non-vaccinés.

Bon alors, comment c’est possible ? Hé bien pour comprendre, faut faire un détour rapide par l’immunothérapie. En effet, depuis une dizaine d’années, on traite certains cancers avec des médicaments qui ne ciblent pas la tumeur directement mais débloquent en réalité le système immunitaire.

Le truc, c’est que les cellules cancéreuses sont malignes (sans mauvais jeu de mots..) puisqu’elles utilisent une protéine appelée PD-L1 pour littéralement désactiver les lymphocytes T, les fameux soldats de notre système immunitaire. Les inhibiteurs de checkpoint comme le pembrolizumab ou le nivolumab empêchent alors cette désactivation et le système immunitaire peut enfin faire son boulot et attaquer la tumeur.

Sauf que ça ne marche pas sur tous les cancers. Il y a ce qu’on appelle les tumeurs “chaudes” et les tumeurs “froides”. Les chaudes ont été repérées par le système immunitaire et ont été infiltrées par des cellules immunitaires. Les froides, par contre, sont invisibles. Aucune cellule immunitaire autour, aucune réaction. Et pour ces tumeurs froides, l’immunothérapie classique ne sert à rien et c’est un cauchemar à combattre.

De leur côté, les vaccins mRNA COVID agissent comme une alarme incendie pour le système immunitaire. Quand vous recevez votre dose de Pfizer ou Moderna, votre corps produit un tsunami d’interféron de type I. C’est une molécule de signal qui met tout le système immunitaire en alerte rouge : Les cellules présentatrices d’antigènes se réveillent, les lymphocytes T se multiplient, et tout le monde passe en mode combat !

Et cette activation généralisée, elle ne se limite pas au virus COVID puisque le système immunitaire en profite pour scanner TOUT ce qui traîne, y compris les cellules cancéreuses qui jusque-là passaient inaperçues. Les tumeurs froides deviennent alors chaudes et se mettent à exprimer du PD-L1 pour tenter de se protéger. Et c’est justement à ce moment-là que les inhibiteurs de checkpoint entrent en jeu et bloquent cette défense.

Les chercheurs ont donc testé ça sur des modèles animaux pour comprendre le mécanisme exact et ont confirmé que le vaccin seul ne suffit pas. Il faut la combinaison vaccin mRNA + immunothérapie pour obtenir l’effet maximal. L’un réveille le système immunitaire, l’autre maintient l’attaque active contre la tumeur.

Le plus fou dans cette histoire, c’est que personne ne cherchait cet effet. Élias Sayour, l’un des chercheurs principaux à l’origine de cette découverte, bossait déjà sur des vaccins mRNA anti-cancer personnalisés depuis 2016 et avait remarqué que les molécules d’ARN messager pouvaient entraîner le système immunitaire même sans cibler des antigènes tumoraux spécifiques. Mais de là à imaginer que les vaccins COVID développés en urgence pour une pandémie auraient ce pouvoir contre le cancer, personne ne l’avait anticipé.

D’ailleurs, il y a eu quelques cas rapportés dans la littérature médicale de patients dont les tumeurs ont spontanément régressé après une vaccination COVID et à l’époque, tout le monde trouvait ça anecdotique… peut-être des coïncidences. Mais avec cette étude portant sur plus de 1000 patients et contrôlant 39 variables différentes (stade du cancer, traitements antérieurs, comorbidités, etc.), c’est difficile de parler de hasard.

Cinq fois plus de chances d’être en vie trois ans après le diagnostic, juste en ajoutant un vaccin qu’on a déjà sous la main et qui a été administré à des milliards de personnes, c’est pas rien.

Maintenant, avant de crier au miracle, quelques précisions importantes quand même. Cette étude est observationnelle, et ce n’est pas un essai clinique randomisé. Ça veut dire que les chercheurs ont analysé des données existantes, et n’ont pas assigné aléatoirement les patients à un groupe ou l’autre. Il pourrait donc y avoir des biais cachés. Par exemple, les patients qui ont choisi de se faire vacciner pendant leur traitement cancer sont peut-être aussi ceux qui suivent mieux leurs protocoles de soin en général ?

Mais les chercheurs ont anticipé cette critique et ont utilisé des techniques statistiques avancées pour éliminer un maximum de facteurs confondants et même avec ça, le signal reste fort. Assez fort en tout cas pour justifier de passer à l’étape d’un vrai essai clinique prospectif.

L’équipe lance donc un essai à grande échelle sur des patients atteints de cancer du poumon, avec 2 groupes : un qui reçoit l’immunothérapie standard, l’autre qui reçoit immunothérapie + vaccin mRNA COVID. Si les résultats confirment ce qu’ils ont observé, on pourrait alors voir les protocoles de traitement évoluer très rapidement.

Et contrairement aux vaccins anti-cancer personnalisés qui nécessitent d’analyser la tumeur de chaque patient pour créer un vaccin sur mesure (c’est cher et complexe…), les vaccins COVID eux sont déjà produits en masse, approuvés, dispo partout, et relativement peu chers.

On savait que non seulement ces vaccins COVID ne causaient pas de cancer mais découvrir qu’en plus ils pourraient bien devenir un outil standard pour TRAITER le cancer, c’est turbo-marrant je trouve… La science nous réserve toujours des surprises, et c’est pour ça qu’elle me passionne !

Si ça vous dit, l’étude a été publiée dans Nature, et vous pouvez la lire en intégralité ici si vous voulez rentrer dans les détails statistiques et biologiques.

7 Best Home Upgrades For Millennials Who Finally Have Disposable Income

29 octobre 2025 à 11:40

Millennials have reached their financial stride, and their homes are becoming canvases for expressing refined taste and technological sophistication. Gone are the days of hand-me-down furniture and makeshift solutions. Today’s design-conscious millennials seek products that blend cutting-edge functionality with museum-worthy aesthetics. These seven exceptional home upgrades represent the perfect intersection of form, function, and thoughtful innovation, transforming living spaces into personal sanctuaries.

The modern millennial home isn’t just about having nice things—it’s about curating experiences. Each piece serves multiple purposes: as an aesthetic statement, a conversation starter, and a genuine life enhancement. These products understand that luxury isn’t about excess but about precision, sustainability, and the kind of thoughtful design that makes everyday rituals feel extraordinary while addressing the unique challenges of contemporary living.

1. BØYD Espresso Machine

The BØYD espresso machine concept from NYZE Studio represents everything millennials crave in kitchen appliances: architectural beauty meets coffee perfection. This isn’t just another espresso maker hiding in the corner of your counter. With its bold geometric lines and sculptural presence, the BØYD commands attention while delivering the kind of café-quality coffee that transforms your morning routine into a mindful ritual. The minimalist aesthetic strips away visual noise, creating a centerpiece that enhances rather than clutters your carefully curated kitchen space.

Functionality drives every design decision, from the perfectly arched handle that fits naturally in your grip to the intuitive interface that eliminates morning fumbling. The BØYD understands that great design isn’t about showing off complexity but about making the complex feel effortless. Your guests will admire its museum-piece appearance, but you’ll appreciate how it simplifies the art of espresso making. This machine doesn’t just brew coffee; it elevates the entire experience of starting your day with intention and style.

What we like

  • Museum-quality design transforms the kitchen counter into a gallery space.
  • Intuitive interface eliminates complexity from morning coffee routine.

What we dislike

  • Concept status means availability remains uncertain for immediate purchase.
  • Minimalist design may lack traditional espresso machine features that some users expect.

2. Harmony Flame Lamp

 

The Harmony Flame Lamp brings the primal appeal of fire into your home with sophisticated safety and sustainability. Crafted using the same meticulous techniques employed by musical instrument makers, this brass beauty burns clean bioethanol fuel that produces no smoke, odor, or harmful emissions. The dancing flames create an ever-changing light show across the lamp’s reflective brass surface, casting warm shadows that transform any room into an intimate retreat. Whether positioned on your dining table during dinner parties or gracing your patio for evening conversations, it delivers authentic fire without installation headaches.

This handcrafted masterpiece represents the kind of artisanal quality that mass production cannot replicate. Each lamp bears the subtle variations that mark true craftsmanship, making your piece genuinely unique. The bioethanol fuel system means instant ambiance without dealing with gas lines, electrical connections, or ventilation requirements. Simply fill, light, and enjoy the mesmerizing flames that have captivated humans for millennia. The Harmony Flame Lamp proves that sustainable design doesn’t mean sacrificing the visceral pleasure of real fire.

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What we like

  • Handcrafted brass construction ensures each piece is unique and durable.
  • No installation required allows flexible placement throughout the home and outdoor spaces.

What we dislike

  • Bioethanol fuel creates ongoing operational costs compared to electric alternatives.
  • Open flame requires careful attention and may not suit homes with small children or pets.

3. ClearFrame CD Player

The ClearFrame CD Player resurrects physical music media with the reverence it deserves. Housed in crystal-clear polycarbonate, this transparent design transforms album covers into miniature art exhibitions while exposing the elegant circuitry within. The square silhouette frames each CD like a gallery piece, celebrating both the music and the visual artistry that makes physical albums irreplaceable. With Bluetooth 5.1 connectivity and a seven-hour rechargeable battery, it adapts to modern listening habits while honoring the ritual of choosing, handling, and experiencing complete albums as artists intended them.

This player understands that music consumption has become too disposable, too disconnected from the artistic vision behind each release. By making the CD and its cover art visible elements of the listening experience, the ClearFrame encourages deeper engagement with music. The exposed black circuitry turns technology into art, creating visual interest even when silent.

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What we like

  • Transparent design displays album artwork while playing, enhancing the visual music experience.
  • Multiple mounting options allow flexible integration into any room’s aesthetic.

What we dislike

  • CD-only playback limits compatibility with other physical formats like vinyl.
  • Battery life requires regular charging for extended listening sessions.

4. Dyson V8 Cyclone Cordless Vacuum

Dyson’s upgraded V8 Cyclone represents the evolution of cleaning technology that actually makes maintenance enjoyable. With thirty percent more suction power than its predecessor and up to sixty minutes of runtime, this cordless powerhouse eliminates the frustration of dragging heavy machines between rooms or hunting for outlets. The new trigger-free operation means no more hand fatigue during extended cleaning sessions, while compatibility with existing attachments protects your investment in the Dyson ecosystem. The upcoming self-emptying dock will further reduce hands-on maintenance, making this the ultimate set-and-forget cleaning solution.

Dyson’s cyclone technology maintains consistent suction throughout the battery life, ensuring the last room gets the same attention as the first. For millennials balancing demanding careers with home pride, the V8 Cyclone delivers professional-level cleaning without professional-level time investment.

What we like

  • Extended battery life and increased suction power cover larger areas more effectively.
  • Trigger-free operation eliminates hand fatigue during extended cleaning sessions.

What we dislike

  • Premium pricing positions it above many cordless vacuum alternatives.
  • Self-emptying dock availability timeline remains unclear for immediate purchase.

5. Invisible Shoehorn

The Invisible Shoehorn proves that even the most mundane objects deserve thoughtful design consideration. This stainless steel tool addresses the daily struggle of putting on shoes without bending over, protecting both your back and your socks from tears and snags. When placed in its transparent acrylic stand, the shoehorn virtually disappears, becoming an intriguing sculptural element rather than utilitarian clutter. The long handle eliminates lower back strain while the polished surface glides smoothly against delicate fabrics, making shoe-wearing effortless and elegant.

This design speaks to millennials who appreciate when everyday objects receive the same attention as statement pieces. The transparent stand creates visual magic, making the shoehorn seem to float in space while remaining easily accessible. The stainless steel construction ensures durability that outlasts cheaper alternatives, while the smooth finish prevents the sock damage that makes rushed mornings even more stressful. By hiding in plain sight, the Invisible Shoehorn maintains your carefully curated aesthetic while solving a genuine daily frustration with sophisticated engineering.

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What we like

  • Transparent stand creates a floating illusion that enhances rather than clutters decor.
  • Ergonomic length eliminates back strain and makes shoe-wearing effortless for all ages.

What we dislike

  • Stainless steel material may feel cold during the winter months without warming.
  • Transparent design requires regular cleaning to maintain an invisible aesthetic appeal.

6. AEG FAVORIT Dishwasher

The AEG FAVORIT 9000 series redefines kitchen appliances by operating at whisper-quiet 35 decibels, quieter than most ambient household noise. This SuperSilent technology means running cycles during dinner parties, movie nights, or early morning routines without disrupting conversations or entertainment. The AquaSave system achieves ten percent better energy efficiency than EU A-class ratings while using as little as 8.4 liters per cycle. Smart spray arm activation distributes water only where needed, maximizing cleaning power while minimizing resource consumption, perfect for environmentally conscious millennials.

Open-plan living demands appliances that integrate seamlessly into social spaces rather than dominating them with mechanical noise. The FAVORIT’s engineered hydraulics and optimized software create an almost meditative washing experience that enhances rather than detracts from home ambiance. The targeted water distribution ensures sparkling results on full loads while the exceptional energy efficiency reduces both environmental impact and utility costs. For millennials hosting frequent gatherings or maintaining busy lifestyles, this dishwasher provides effortless cleanup without social disruption.

What we like

  • Ultra-quiet 35-decibel operation allows running cycles during social gatherings or entertainment.
  • AquaSave technology reduces water usage significantly while maintaining superior cleaning performance.

What we dislike

  • Premium engineering and quiet technology command a higher purchase price than standard models.
  • Advanced features may require a learning curve for optimal efficiency and performance.

7. Smart Tea Pot

The Smart Tea Pot revolutionizes tea preparation through app-connected precision and biometric personalization. Six advanced sensors analyze your heart rate, finger temperature, and environmental conditions to customize each brew for your current mood and physical state. The comprehensive tea database contains optimal brewing parameters for countless varieties, ensuring authentic flavor profiles whether you’re exploring new blends or perfecting familiar favorites. This technology transforms tea drinking from a routine beverage consumption into a personalized wellness ritual, delivering exactly what your body needs in each moment.

This intelligent brewing system eliminates guesswork while deepening your connection to tea culture and personal well-being. The app interface makes professional-grade tea accessible to beginners while providing customization options that satisfy expert preferences. Environmental sensors adjust brewing parameters for seasonal changes, altitude differences, and humidity variations, ensuring consistent results regardless of external conditions. For wellness-focused millennials seeking mindful moments in hectic schedules, this smart teapot creates perfect brewing experiences that support both physical health and mental clarity through personalized tea therapy.

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What we like

  • Biometric sensors personalize each brew based on current mood and physical state.
  • Comprehensive database ensures optimal brewing for a wide variety of tea types and preferences.

What we dislike

  • Complex sensor technology may require regular calibration and software updates for accuracy.
  • App dependency means brewing capabilities are limited during connectivity or technical issues.

Curating the Perfect Millennial Home

These seven products represent more than home upgrades—they embody a generational shift toward thoughtful consumption and experiential living. Millennials aren’t just buying appliances; they’re curating lifestyles that reflect their values: sustainability, technology integration, aesthetic sophistication, and genuine functionality improvement. Each product addresses the unique challenges of modern living while delivering the kind of design excellence that turns daily routines into meaningful rituals.

The future of home design lies in products that seamlessly blend cutting-edge technology with timeless aesthetic principles. These seven upgrades prove that having disposable income isn’t about buying more—it’s about buying better, choosing pieces that enhance rather than complicate, and creating spaces that truly reflect who you are and how you want to live. For millennials who’ve waited to achieve financial stability, these pieces represent rewards for patience and foundations for decades of enhanced living experiences.

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À partir d’avant-hierFlux principal

McKinsey Warns Banks Risk $170B Profit Decline From AI

23 octobre 2025 à 12:59

McKinsey describes AI as a double-edged sword: it offers banks the potential to cut operating costs, yet could also disrupt traditional profit pools as customers use AI tools to manage their finances more efficiently.

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UK Watchdog Clears Global Payments’ $22.7B Worldpay Takeover

22 octobre 2025 à 12:04

Once integrated, the combined Global Payments–Worldpay entity is expected to process around 94 billion transactions annually. Ye gods!

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Coinbase Buys Crypto-Investing Platform Echo for $375M

Par : David Curry
22 octobre 2025 à 11:08

The Echo platform enables Web3 companies to raise capital by leveraging blockchain technology for compliance, contract issuance, and investor onboarding.

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Quantum Echoes - Fini le bullshit, l'informatique quantique devient enfin vérifiable !

Par : Korben
23 octobre 2025 à 09:48

Pendant 30 ans, les experts en informatique quantique vous demandaient de les croire sur parole du genre “Mon ordi quantique est 13 000 fois plus rapides que ton PC Windows XP…”. Mais bon, ils sont rigolo car c’était impossible à vérifier ce genre de conneries… M’enfin ça c’était jusqu’à présent car Google vient d’annoncer Quantum Echoes , et on va enfin savoir grâce à ce truc, ce que l’informatique quantique a vraiment dans le ventre.

Depuis 2019 et la fameuse “suprématie quantique” de Google , on était en fait coincé dans un paradoxe de confiance assez drôle. Google nous disait “regardez, on a résolu un problème qui prendrait 10 milliards de milliards d’années à un supercalculateur”. Bon ok, j’veux bien les croire mais comment on vérifie ? Bah justement, on pouvait pas ! C’est un peu comme les promesses des gouvernements, ça n’engage que les gros teubés qui y croient ^^.

Heureusement grâce à Quantum Echoes, c’est la fin de cette ère du “Faites-nous confiance” car pour la première fois dans l’histoire de l’informatique quantique, un algorithme peut être vérifié de manière reproductible . Vous lancez le calcul sur la puce Willow de Google, vous obtenez un résultat. Vous relancez, vous obtenez le même. Votre pote avec un ordi quantique similaire lance le même truc, et il obtient le même résultat. Ça semble basique, mais pour le quantique, c’est incroyable !!

Willow, la puce quantique de Google

L’algorithme en question s’appelle OTOC (Out-Of-Time-Order Correlator), et il fonctionne comme un écho ultra-sophistiqué. Vous envoyez un signal dans le système quantique, vous perturbez un qubit, puis vous inversez précisément l’évolution du signal pour écouter l’écho qui revient. Cet écho quantique se fait également amplifier par interférence constructive, un phénomène où les ondes quantiques s’additionnent et deviennent plus fortes. Du coup, ça permet d’obtenir une mesure d’une précision hallucinante.

En partenariat avec l’Université de Californie à Berkeley, Google a testé ça sur deux molécules, une de 15 atomes et une autre de 28 atomes et les résultats obtenus sur leur ordinateur quantique correspondaient exactement à ceux de la RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) traditionnelle. Sauf que Quantum Echoes va 13 000 fois plus vite qu’un supercalculateur classique pour ce type de calcul.

En gros, ce qui aurait pris 3 ans sur une machine classique prend 2 heures sur un Willow.

Cette vitesse, c’est impressionnant mais ce qui change la donne dans cette annonce, c’est cette notion de vérifiabilité ! Bref, c’est fini le bullshit, maintenant la structure de systèmes quantiques (des molécules aux aimants en passant par les trous noirs) sera vérifiable et comparable.

Et les applications concrètes sont déjà plutôt bien identifiées : Découverte de médicaments, pour comprendre comment les molécules se lient à leurs cibles, la science des matériaux, pour caractériser la structure moléculaire de nouveaux polymères ou les composants de batteries, la fusion nucléaire…etc tout ce qui nécessite de modéliser des phénomènes quantiques avec une précision extrême !

Google compare ça à un “quantum-scope”, capable de mesurer des phénomènes naturels auparavant inobservables un peu comme l’ont été le télescope et le microscope qui nous ont donné accès à de nouveaux mondes invisibles. Le Quantum Echoes nous donne un accès ce monde quantique sauf que cette fois, on pourra vérifier que la réalité est identique à celle annoncée par les scientifiques.

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ROG Xbox Ally - Pourquoi Linux c'est mieux que Windows ?

Par : Korben
23 octobre 2025 à 09:19

Microsoft vient d’optimiser Windows pour le ROG Xbox Ally et à peine 6 jours après leur annonces, les tests indiques que Linux permet d’atteindre un FPS 32% supérieur à celui sous Windows pour le jeu Kingdom Come: Deliverance 2. Sur Hogwarts Legacy, c’est la même histoire puisqu’on atteint 62 FPS sous Bazzite, et 50 FPS sous l’OS officiel Windows . Donc en moyenne, Linux sort environ 7 FPS de plus que Windows, avec des courbes de framerate qui restent plates alors que celles de Windows font du yoyo. Ah oui, et la sortie de veille est instantanée sous Bazzite alors que sous Windows, il faut attendre 15 à 40 secondes que la machine daigne se réveiller, ventilateurs compris.

Alors comment c’est possible ? Car Microsoft contrôle quand même l’OS, le hardware via Asus, et tout l’écosystème Xbox. Ils ont même annulé leur propre Xbox portable (le “Project Pembroke”) pour se concentrer très très fort sur l’optimisation de Windows pour ROG Xbox Ally.

Et bien d’après le youtubeur Cyber Dopamine, la réponse tient en un mot : bloatware. Car oui un bon gros Windows 11, même optimisé à fond se trimballe avec sa télémétrie, ses processus en tâche de fond, et son héritage technique conservé pour la compatibilité sur les 30 dernières années.

Alors que Bazzite, c’est l’inverse puisque c’est une distribution Linux basée sur Fedora qui est construite avec un seul objectif : faire tourner des jeux ! Pas de télémétrie, pas de Windows Update qui se lance en pleine partie, pas de processus mystérieux qui bouffent 5% de CPU pour rien. Bazzite c’est juste le strict nécessaire pour rendre joyeux les gamers.

Et surtout Bazzite est mis à jour en permanence par son développeur principal (Antheus) alors que Microsoft, ça prend plus de temps, y’a plus d’étapes à respecter dans les process de dev…etc. C’est lourdingue quoi.

Mais après plutôt que de râler contre Windows en mode vieux connard, vous pouvez dual-booter sur votre ROG Xbox Ally. Comme ça, vous gardez Windows pour les jeux qui ont un anticheat qui bloquent Linux (du genre Battlefield 6, boouuuuh) et basculer sur Bazzite pour tout le reste. Vous gagnerez ainsi 30% de performances, une sortie de veille instantanée, et la satisfaction de savoir que votre console portable à 800 boules fonctionne enfin à son plein potentiel.

Après, vous faites ce que vous voulez mais 62 FPS contre 47, ça se discute pas vraiment…

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J'ai testé Atlas, le navigateur IA ChatGPT d'OpenAI

Par : Korben
22 octobre 2025 à 08:32

J’sais pas si vous avez vu ça mais OpenAI vient de sortir son propre navigateur web avec ChatGPT intégré en permanence sur le côté. Baptisé Atlas, c’est tout pareil que Comet de Perplexity quoi… L’idée c’est donc d’avoir une IA qui comprend tout ce que vous faites sur le web et qui peut agir à votre place. Genre, vous lui demandez de commander vos courses ou de remplir un formulaire, et elle le fait.

Sur le papier, c’est génial car c’est un assistant intelligent qui ne quitte jamais l’écran, qui voit tous vos onglets ouverts, qui se souvient de ce que vous avez cherché la semaine dernière, et qui peut cliquer dans votre navigateur pour faire des trucs à votre place.

Atlas est basé sur Chromium et la première fois que vous l’ouvrez, il vous propose d’importer vos marque-pages, mots de passe et historique depuis votre navigateur actuel (Safari / Chrome…. mais pas de Firefox). Ça prend 30 secondes et ensuite, vous vous connectez à votre compte ChatGPT, et hop, vous avez ChatGPT qui vous suit partout.

L’interface est minimaliste, y’a pas rien de révolutionnaire visuellement à part cette sidebar ChatGPT qui est le truc central d’Atlas car elle est toujours là, sur le côté droit de votre écran. Vous pouvez donc lui poser des questions en écrivant un truc ou en vocal et l’IA comprendra automatiquement le contexte de la page que vous êtes en train de regarder.

Comme ça si vous êtes sur un article technique, vous pouvez lui demander de le résumer ou de vous faire un tuto. Si vous voulez comparer des produits sur Amazon ou ailleurs, vous lui demandez lequel choisir. Pas besoin de copier-coller, pas besoin de faire des screenshots, ChatGPT voit ce que vous voyez.

J’ai testé ça avec plein de scénarios différents de la recherche d’infos techniques, à la comparaison de prix, en passant par la lecture d’articles longs et c’est assez pratique.

La fonctionnalité “browser memories”, c’est le deuxième gros truc d’Atlas. En gros, ça permet à ChatGPT de se souvenir de tout ce que vous faites sur le web. Les sites que vous visitez, les recherches que vous faites, les produits que vous regardez et il utilise ensuite ça pour personnaliser ses réponses et vous faire des suggestions. Par exemple, si vous avez passé une semaine à regarder des ordinateurs portables, il peut vous dire “Tiens gros, y’a une promo sur le modèle que t’as vu hier”. Ou si vous cherchez un resto, il peut par exemple se souvenir que vous n’aimez pas les fruits de mer.

Bien sûr, vous pouvez les consulter dans les paramètres et les archiver une par une si elles deviennent inutiles… Après c’est toujours un peu flippant de voir tout ce que cette IA (et la NSA par ricochet) sait sur nous.

OpenAI promet que ces données ne sont pas utilisées pour entraîner leurs modèles par défaut et vous pouvez activer le mode incognito pour que ChatGPT arrête de tout logger mais bon, leurs promesses n’engagent que ceux qui y croient. Il y a aussi une option pour bloquer la visibilité de ChatGPT sur certains sites spécifiques. Par exemple, vous pouvez lui dire de ne rien regarder quand vous êtes sur votre banque en ligne, sur un site médical ou sur votre site pour adulte préféré ^^. Bref, c’est bien pensé niveau contrôle.

Y’a aussi le mode Agent qui est LA fonctionnalité star qu’OpenAI a mise en avant. C’est là qu’Atlas devient un “super-assistant” qui peut agir à votre place. Vous lui donnez une tâche, et il se met à cliquer dans votre navigateur pour la faire du genre réserver une table au resto, collecter vos factures, remplir un formulaire administratif, créer une liste de courses à partir d’une recette…etc tout ça sans avoir à toucher à la souris.

Maintenant, je vous le dis, leur promesse c’est de la science-fiction car dans la vraie vie, c’est plus compliqué. J’ai testé le mode Agent sur plusieurs tâches, et les résultats sont très inégaux. Les trucs simples, ça passe mais dès que ça devient un peu plus complexe, ça coince. L’Agent clique lentement, hésite, revient en arrière, se trompe de bouton. C’est pas fluide du tout et l’agent se perd très vite complètement.

Notez que ce mode Agent est pour le moment réservé aux abonnés Plus, Pro et Business donc si vous êtes en gratuit, vous n’y aurez pas accès. Après, OpenAI ne s’en cache pas et a expliqué que ce mode agent, c’était surtout une beta publique et donc qu’il ne fallait pas s’attendre à des miracles.

Puis au niveau sécu, l’agent peut aussi se faire manipuler par des instructions malveillantes cachées dans une page web ou un email, du genre, vous visitez un site piégé, l’agent lit une instruction invisible qui lui dit “vire 500 euros sur ce compte”, et il pourrait le faire comme un couillon. OpenAI a bien sûr mis des garde-fous, mais ils disent eux-mêmes que ça arrêtera pas toutes les attaques.

Donc à vous de voir si l’idée de laisser une IA cliquer partout dans votre navigateur pendant que vous êtes connecté à votre banque, votre boite mail ou vos réseaux sociaux vous convient.

La fonction “in-line writing”, c’est un truc que j’ai beaucoup aimé par contre. Vous êtes en train d’écrire un email, un message, un doc Google, peu importe. Vous sélectionnez votre texte, vous faites clic droit, et ChatGPT vous propose de le réécrire, de le raccourcir, de corriger les fautes, de changer le ton. Et ça fonctionne partout, dans tous les champs de texte web comme ça plus besoin de copier-coller vers ChatGPT et revenir. C’est assez fluide. D’ailleurs si vous voulez faire la même chose mais en local et gratos, y’a NativeMind que je vous recommande.

Voilà, vous pouvez télécharger Atlas sur chatgpt.com/atlas histoire de tester. Après le jour où l’agent sera vraiment fiable et rapide, ça va tout changer je pense. On va pouvoir lui déléguer plein de tâches chiantes et on aura plus jamais besoin de remplir des formulaires, de comparer 50 produits à la con sur Amazon, ou de chercher des restos pendant des heures.

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Des icônes datant de l'époque de Windows 95 sont encore présentes dans Windows 11

Par : Korben
22 octobre 2025 à 07:37

Vous vous souvenez de Windows 95 et de ses icônes ? A cette époque, moi je passais des heures à explorer chaque fichier .dll et .exe pour y découvrir des trésors cachés ( Resource Hacker qui se souvient ?).

Et bien tenez-vous bien, il y en a une bien nostalgique qui existe toujours dans Windows 11. Elle s’appelle pifmgr.dll, elle pèse 36 Ko, et elle a été créée “juste pour rire” il y a 30 ans.

Raymond Chen, un ingénieur Microsoft légendaire qui tient le blog The Old New Thing depuis des années, vient de raconter l’histoire de ce fichier qui refuse de crever et c’est une histoire assez marrante parce qu’elle dit beaucoup sur la façon dont Microsoft gère son propre bordel historique !

À l’origine, pifmgr.dll a été créée pour Windows 95 et son job officiel c’était de gérer les fichiers PIF, c’est-à-dire les Program Information Files qui décrivaient comment lancer une session MS-DOS virtuelle pour faire tourner vos vieux programmes DOS sous Windows. Je m’en souviens bien car à cette époque pour lancer certains jeux DOS sous Windows, il fallait configurer manuellement la mémoire étendue et la mémoire conventionnelle afin que ça démarre correctement…

Mais Raymond Chen, ce coquin, a décidé de planquer dedans une petite collection d’icônes 16 couleurs totalement inutiles. Des fenêtres, des balles, des trompettes, des chapeaux de magicien, des blocs de jeu avec des lettres, des nuages. Je suis sûr que ça va vous rappeler des souvenirs !! C’est le genre de trucs qu’on mettait sur nos raccourcis foireux quand on voulait customiser notre bureau Windows avec des icônes qui claquaient ^^.

Y’a même une pomme croquée du côté gauche… Ça ne vous rappelle rien ? C’est le genre de petite vanne passive-agressive que les développeurs Microsoft aimaient mettre partout dans les années 90.

Les nuages aussi, c’est pas un hasard. C’était le thème visuel de Windows 95. Vous vous souvenez du ciel bleu avec les nuages blancs qui s’affichait au démarrage ? Bah voilà, ils ont mis des icônes de nuages dans pifmgr.dll pour rester dans le mood.

Bref, aucune utilité pratique à tout ça, mais juste du fun. Et aujourd’hui, 30 ans plus tard (ouin ! on est vieux.), cette dll existe toujours dans Windows 11.

Et pas parce que Microsoft a voulu préserver l’histoire ou rendre hommage aux pionniers de Windows 95, non, la vraie raison, c’est que Microsoft a la flemme de la virer . Supprimer un fichier comme ça, ça coûte plus cher en tests et en compatibilité plutôt que de le laisser traîner.

Car oui, quelque part dans le monde, il y a forcément un script d’entreprise qui référence cette dll, ou un vieux raccourci qui pointe vers une de ces icônes. Et si Microsoft supprime le fichier, ben ça va péter quelque part, et ça va générer des tickets de support.

Donc Microsoft préfère garder ce petit fichier de 36 Ko qui ne fait de mal à personne. En plus, c’est tellement léger que ça ne vaut même pas le coup d’en discuter. Du coup, pifmgr.dll continue sa petite vie tranquille, planquée dans les profondeurs de Windows 11, comme une capsule temporelle des années 90 que personne n’a demandée mais que tout le monde garde par pure flemme.

Marrant non ?

Donc si vous voulez voir ces icônes de vos propres yeux, vous pouvez aller chercher pifmgr.dll dans votre installation Windows car elle est toujours là, avec ses 16 couleurs et ses gros pixels.

Merci à Lorenper pour ce partage qui m’a fait replonger dans mes souvenirs de Windows 95 !

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Boitiers CPL - C'est l'heure de tester le Kit Multiroom Devolo Magic 2 WiFi 6 Next

Par : Korben
22 octobre 2025 à 06:25
– Article en partenariat avec Devolo –

J’avais besoin de WiFi dans un local technique pour brancher des caméras de surveillance parce que mes routeurs sont à l’opposé de la zone à couvrir et finalement la solution la plus fiable et la moins prise de tête que j’ai trouvé, ça a été de passer par mes bons vieux câbles électriques.

Devolo m’a donc envoyé ses Magic 2 WiFi 6 Next en test (Le multiroom kit avec trois adaptateurs), et je les ai vraiment trouvé pas mal. Le kit se compose d’une prise LAN que vous branchez à votre routeur en ethernet, et de deux prises WiFi que vous placez là où vous voulez chez vous. Et le tout communique via votre réseau électrique (technologie CPL ou powerline pour les intimes), et diffuse du WiFi 6 avec mesh intégré.

L’installation prend deux minutes chrono. Vous branchez les trois prises, vpous attendez un peu que toutes les diodes passent au blanc, puis avec l’app devolo Home Network, vous configurez tout ça. Aucune bidouille, aucun paramétrage manuel puisque les trois adaptateurs sont détecté tout seuls et créent alors un réseau mesh transparent.

Attention ne branchez JAMAIS vos adaptateurs CPL sur une multiprise car ça crée des perturbations qui massacrent les perfs. Branchez-les directement sur une vraie prise murale, et ensuite vous pourrez utiliser la prise intégrée aux boitiers pour brancher votre multiprise par-dessus.

Le gros atout du CPL face au mesh WiFi classique, c’est sa stabilité. Un mesh WiFi pur va fluctuer selon les interférences, les murs, les voisins qui balancent du 2.4 GHz à fond. Alors que là, le backhaul (la connexion entre les prises) passe par les câbles électriques à 2400 Mbps max, donc zéro fluctuation. Le WiFi 6 diffusé ensuite monte jusqu’à 3000 Mbps (574 Mbps en 2,4 GHz + 2402 Mbps en 5 GHz), avec du roaming automatique entre les prises.

Par contre, je vais être clair, les performances dépendent énormément de la qualité de votre installation électrique. Si votre maison date de Mathusalem avec un câblage pourri, vous n’atteindrez jamais les débits théoriques. C’est le seul point noir du CPL… ça dépend énormément de votre install électrique.

Ensuite, j’ai mesuré les performances avecc ma configuration. Même étage que le routeur je suis environ 500 Mbps en CPL et au premier étage je suis entre 330 et 415 Mbps selon où je me trouve. Du coup, pour mes caméras de surveillance ou se faire un film en streaming 4K, c’est largement suffisant et surtout ultra-stable.

Si vous regardez bien, sous chaque prise WiFi il y a deux ports Ethernet gigabit, ce qui est parfait si vous avez des appareils filaires à brancher (NAS, switch, caméras PoE avec injecteur…etc) et tout le réseau est extensible puisque vous pouvez ajouter autant de prises Devolo que vous voulez partout chez vous pour couvrir une surface gigantesque.

Le système Devolo embarque également tout ce qu’on attend d’une solution de routeurs / répéteurs modernes : un chiffrement WPA3 pour la sécurité, du WiFi invité pour vos potes histoire de pas leur filer votre mot de passe principal, contrôle parental avec programmation horaire, et Airtime Fairness pour que vos appareils rapides ne soient pas ralentis par le vieux smartphone de belle-maman. Tout se pilote bien sûr via l’app devolo Home Network, disponible sur iOS et Android.

Pour ceux qui ont des connaissances pointues en CPL, sachez que ce système utilise la techno G.hn qui est plus rapide et plus stable que l’ancien HomePlug AV2. Donc si vous avez de vieux adaptateurs CPL qui traînent, autant les offrir à quelqu’un qui n’en a pas parce que la différence de performances est énorme. Le G.hn gère carrément mieux les perturbations et offre des débits très supérieurs.

Voilà, alors si vous êtes comme moi et que vous avec une maison ancienne avec des murs épais, plusieurs étages, ou des zones où le WiFi ne passe juste pas genre loin dans le jardin, suffit d’avoir l’électricité et vous êtes opérationnel. Par contre, si vous vivez dans un appart récent avec des murs en placo, un simple système mesh WiFi fera probablement l’affaire pour moins cher.

Maintenant le truc qui pique un peu mais quand on aime on ne compte pas, c’est le prix. Comptez environ 400-470 euros le kit Multiroom (3 adaptateurs) selon les revendeurs. C’est cher, mais quand l’alternative c’est de tirer des câbles Ethernet à travers toute la baraque ou de galérer avec un mesh WiFi capricieux dans une vieille baraque, ça se défend. Et Devolo offre une garantie de trois ans, donc vous êtes tranquille.

Notez qu’il existe aussi un Starter Kit à deux adaptateurs autour de 240-260 euros si vous avez une surface plus modeste.

Donc voilà, pour mon local technique et mes caméras WiFi, le Devolo Magic 2 WiFi 6 Next fait très bien le job. Après c’est comme tout, c’est une solution miracle mais pour des cas comme le mien où le WiFi classique ne suffit pas et que les distances sont trop grandes, ça change la vie ! Et maintenant j’ai un super wifi pour bosser dans le jardin et faire mes tests de caméras !

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