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Des icônes datant de l'époque de Windows 95 sont encore présentes dans Windows 11

Par : Korben
22 octobre 2025 à 07:37

Vous vous souvenez de Windows 95 et de ses icônes ? A cette époque, moi je passais des heures à explorer chaque fichier .dll et .exe pour y découvrir des trésors cachés ( Resource Hacker qui se souvient ?).

Et bien tenez-vous bien, il y en a une bien nostalgique qui existe toujours dans Windows 11. Elle s’appelle pifmgr.dll, elle pèse 36 Ko, et elle a été créée “juste pour rire” il y a 30 ans.

Raymond Chen, un ingénieur Microsoft légendaire qui tient le blog The Old New Thing depuis des années, vient de raconter l’histoire de ce fichier qui refuse de crever et c’est une histoire assez marrante parce qu’elle dit beaucoup sur la façon dont Microsoft gère son propre bordel historique !

À l’origine, pifmgr.dll a été créée pour Windows 95 et son job officiel c’était de gérer les fichiers PIF, c’est-à-dire les Program Information Files qui décrivaient comment lancer une session MS-DOS virtuelle pour faire tourner vos vieux programmes DOS sous Windows. Je m’en souviens bien car à cette époque pour lancer certains jeux DOS sous Windows, il fallait configurer manuellement la mémoire étendue et la mémoire conventionnelle afin que ça démarre correctement…

Mais Raymond Chen, ce coquin, a décidé de planquer dedans une petite collection d’icônes 16 couleurs totalement inutiles. Des fenêtres, des balles, des trompettes, des chapeaux de magicien, des blocs de jeu avec des lettres, des nuages. Je suis sûr que ça va vous rappeler des souvenirs !! C’est le genre de trucs qu’on mettait sur nos raccourcis foireux quand on voulait customiser notre bureau Windows avec des icônes qui claquaient ^^.

Y’a même une pomme croquée du côté gauche… Ça ne vous rappelle rien ? C’est le genre de petite vanne passive-agressive que les développeurs Microsoft aimaient mettre partout dans les années 90.

Les nuages aussi, c’est pas un hasard. C’était le thème visuel de Windows 95. Vous vous souvenez du ciel bleu avec les nuages blancs qui s’affichait au démarrage ? Bah voilà, ils ont mis des icônes de nuages dans pifmgr.dll pour rester dans le mood.

Bref, aucune utilité pratique à tout ça, mais juste du fun. Et aujourd’hui, 30 ans plus tard (ouin ! on est vieux.), cette dll existe toujours dans Windows 11.

Et pas parce que Microsoft a voulu préserver l’histoire ou rendre hommage aux pionniers de Windows 95, non, la vraie raison, c’est que Microsoft a la flemme de la virer . Supprimer un fichier comme ça, ça coûte plus cher en tests et en compatibilité plutôt que de le laisser traîner.

Car oui, quelque part dans le monde, il y a forcément un script d’entreprise qui référence cette dll, ou un vieux raccourci qui pointe vers une de ces icônes. Et si Microsoft supprime le fichier, ben ça va péter quelque part, et ça va générer des tickets de support.

Donc Microsoft préfère garder ce petit fichier de 36 Ko qui ne fait de mal à personne. En plus, c’est tellement léger que ça ne vaut même pas le coup d’en discuter. Du coup, pifmgr.dll continue sa petite vie tranquille, planquée dans les profondeurs de Windows 11, comme une capsule temporelle des années 90 que personne n’a demandée mais que tout le monde garde par pure flemme.

Marrant non ?

Donc si vous voulez voir ces icônes de vos propres yeux, vous pouvez aller chercher pifmgr.dll dans votre installation Windows car elle est toujours là, avec ses 16 couleurs et ses gros pixels.

Merci à Lorenper pour ce partage qui m’a fait replonger dans mes souvenirs de Windows 95 !

Source

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Des scientifiques ont réussi à INVERSER le vieillissement

Par : Korben
3 octobre 2025 à 13:50

Je pense qu’on est tous d’accord… vieillir c’est inévitable.

Hé bien visiblement, l’Académie Chinoise des Sciences n’était pas d’accord et ils viennent de le prouver avec des singes. Oui, de vrais singes, et pas des modèles informatiques ou des cultures de cellules dans des boîtes de Petri. Leurs macaques crabiers ont rajeuni pour de vrai !

Pour parvenir à ce résultat, ils ont bidouillé des cellules souches humaines afin de les rendre résistantes à la sénescence. La sénescence, c’est quand vos cellules arrêtent de se diviser et se mettent en mode zombie. Elles ne sont pas mortes, mais elles foutent le bordel en balançant des molécules inflammatoires partout. En gros, elles font vieillir tout le reste.

Les chercheurs ont donc pris le gène FoxO3 , un des rares gènes associés à la longévité qui marche vraiment chez tous les organismes tels que les vers, les mouches, les souris et les humains. Et si vous avez la bonne version de ce gène, vous avez 1,9 fois plus de chances de vivre au-delà de 95 ans. Du coup, ils ont introduit deux petites mutations dans ce gène, et hop, nous voilà avec des cellules souches qui résistent au vieillissement.

Ils ont donc testé ça sur des macaques crabiers âgés de 19 à 23 ans. À l’échelle humaine, c’est comme des gens de 60 à 70 ans. Ainsi, durant 44 semaines, soit environ 3 ans en équivalent humain, ils ont injecté ces cellules toutes les deux semaines et le résultat est assez dingue.

Les singes traités ont retrouvé la mémoire, leur cerveau a arrêté de rétrécir, et leurs os se sont reminéralisés. Toutes analyses ont ainsi montré que plus de 50% des 61 types de tissus analysés ont rajeuni. Le système reproductif, la peau, les poumons, les muscles, l’hippocampe. Tout a pris un coup de jeune !!

Le plus impressionnant, c’est que les horloges épigénétiques, ces outils de machine learning qui analysent l’ADN pour déterminer votre âge biologique, ont estimé que les neurones immatures avaient rajeuni de 6 à 7 ans. Et les ovocytes de 5 ans. Pas mal pour 44 semaines de traitement.

Pour bien capter comment ça fonctionne, il faut comprendre que FoxO3, c’est un peu le chef d’orchestre de la résistance au stress cellulaire. Il active des gènes qui protègent vos télomères, ces petits capuchons au bout de vos chromosomes qui raccourcissent à chaque division cellulaire et il booste aussi la télomérase, l’enzyme qui rallonge les télomères. Chez les porteurs de la variante longévité de FoxO3 , on voit donc émerger une protection contre le raccourcissement des télomères et des niveaux plus élevés de télomérase.

En plus, FoxO3 gère le stress oxydatif. Vous ne le savez peut-être pas, mais vos cellules produisent des radicaux libres quand elles respirent, et ces trucs endommagent tout ! FoxO3 active donc des antioxydants pour faire le ménage. Il joue aussi un rôle dans l’autophagie, ce processus où vos cellules recyclent leurs composants défectueux. Bref, c’est un gène qui fait plein de trucs utiles pour pas vieillir trop vite.

Cette année, d’autres équipes ont aussi trouvé des cocktails chimiques qui inversent l’âge des cellules en moins d’une semaine, sans toucher à l’ADN. Et une autre étude a utilisé le microARN miR-302b pour réactiver des cellules sénescentes et leur faire retrouver leur fonction . Chez les souris, ça a augmenté la durée de vie médiane de 892 à 1029 jours.

38% de réduction du risque de mort, c’est pas rien.

Bon, évidemment, tout ça c’est en labo mais les chercheurs chinois rapportent qu’il n’y a eu aucun effet secondaire grave chez les singes, et les cellules modifiées semblent même avoir des propriétés suppressives de tumeurs. Mais bon, concernant les effets à long terme, on ne les connaît pas encore. Et passer des singes aux humains, c’est jamais aussi simple qu’on voudrait…

À noter que ce type de recherche ouvre aussi des perspectives pour traiter les maladies neurodégénératives. Bah oui, si vous pouvez rajeunir les neurones de 6 ans, vous pouvez peut-être ralentir Alzheimer ou Parkinson. Même chose pour l’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, toutes ces saloperies qui viennent avec l’âge.

En attendant, les sénolytiques, ces médicaments qui éliminent les cellules sénescentes, sont déjà en essais cliniques pour des maladies comme la fibrose pulmonaire et l’arthrose. Les inhibiteurs de SASP , qui ciblent les signaux inflammatoires des cellules zombies, sont aussi en court de test pour Alzheimer et le cancer. Bref, on commence à avoir plusieurs approches qui marchent.

Voilà, donc si vous vous demandiez si on pouvait vraiment inverser le vieillissement, bah la réponse est oui, apparemment on peut. Maintenant reste à voir si ça marche aussi bien chez les humains et surtout combien ça va coûter. Parce que bon, se faire injecter des cellules souches génétiquement modifiées toutes les deux semaines pendant des années, ça risque de ne pas être donné…

Source et image

Des packs de prompts gratuits pour vos IA

Par : Korben
3 octobre 2025 à 12:14

Si vous passez votre temps à demander à ChatGPT de réécrire vos emails professionnels ou à chercher le bon prompt pour analyser un tableau Excel, OpenAI va vous faciliter la vie ! En effet, ils ont mis en ligne l’ OpenAI Academy , une plateforme avec plus de 300 prompts prêts à l’emploi, classés par métier, et totalement gratuits. Comme ça fini de payer 29,99 euros à des influenceurs chelous pour télécharger leur nouveau “Ultimate Prompt Bundle” contenant trois prompts qui marchent et 47 variations inutiles.

Voilà, comme ça, au lieu de partir de zéro à chaque fois que vous voulez utiliser ChatGPT pour bosser, vous allez dans la section Prompt Packs et vous choisissez votre métier. Sales, ingénieur, RH, product manager, customer success, IT, manager, executive…etc. Ils ont même fait des packs pour le secteur public et l’éducation. Chaque pack contient ainsi des dizaines de prompts testés et structurés pour des cas d’usage concrets.

Par exemple, le pack Sales inclut des prompts pour faire de la veille concurrentielle, rédiger des cold emails, analyser vos données de prospection ou créer des visuels pour vos présentations. Le pack Engineering vous aide à générer des diagrammes d’architecture système, faire du benchmark d’outils, débugger du code ou rédiger de la documentation technique. Et le pack HR couvre tout ce qui va du recrutement à la rédaction de politiques internes en passant par l’analyse des données RH.

Ce qui est bien pensé, c’est que les prompts sont prêts à être copié-collé mais aussi assez génériques pour être adaptés. Vous prenez le prompt de base, vous remplacez les variables par vos infos, et ça roule. Pas besoin de passer trois heures à apprendre le prompt engineering ou à regarder des tutos YouTube de 45 minutes qui auraient pu tenir en 2 minutes.

Et dans leurs packs spécifiques pour le gouvernement, il y en a pour les leaders du secteur public avec des prompts pour rédiger des documents de politique publique ou analyser des budgets. Ainsi que des packs pour les équipes IT gouvernementales pour gérer les systèmes, la cybersécurité et le support technique avec des ressources limitées.

Du côté éducation, il y a des packs pour les étudiants , d’autres pour les enseignants , et même pour les administrateurs . Donc que vous soyez prof qui veut préparer un cours ou étudiant qui galère sur un projet, il y a des prompts prêts pour vous.

OpenAI a visiblement compris qu’il y avait un marché de la vente de prompts qui s’était développé ces derniers mois alors avec Academy, ils cassent ce marché en offrant gratuitement une bibliothèque qui couvre la plupart des besoins professionnels courants.

Bon, après c’est pas non plus magique car un prompt finalement, c’est juste un outil. Donc si vous ne savez pas ce que vous voulez obtenir ou si vous ne comprenez pas votre métier, ça ne va pas faire de miracles. Mais pour quelqu’un qui sait ce qu’il cherche et qui veut juste gagner du temps, c’est très pratique.

La plateforme OpenAI Academy propose aussi d’autres contenus comme des webinaires, des guides d’utilisation, des cas d’usage par secteur, si ça vous chauffe.

Voilà, j’ai trouvé ces packs de prompts très cools et je pense que ça vous fera gagner du temps.

Source : OpenAI Academy - Prompt Packs

Je crois que l'IA n'a toujours pas volé votre emploi - Une étude de Yale qui calme le jeu

Par : Korben
3 octobre 2025 à 07:47

Vous vous souvenez quand ChatGPT est sorti fin 2022 ? La panique dans les open spaces, les titres clickbait sur la fin du travail tel qu’on le connaît, votre vieux cousin qui vous expliquait pépouse que dans 6 mois tous les devs seraient au chômage ?

Bon ben voilà, Yale vient de publier une étude qui remet les pendules à l’heure . Et je vous spoile un peu : 33 mois après le lancement de ChatGPT, le marché du travail n’a toujours pas implosé.

Cette étude a pris le temps d’analyser les données au lieu de surfer sur la panique ambiante et Martha Gimbel et son équipe du Budget Lab de Yale ont ainsi passé au crible l’évolution de l’emploi américain depuis novembre 2022, et leurs conclusions sont plutôt rassurantes. Enfin, rassurantes dans un sens. Parce que si vous êtes un jeune diplômé en début de carrière, l’histoire est un poil différente. Mais j’y reviens après.

L’idée de départ de l’étude est assez simple. On a vécu des bouleversements technologiques majeurs par le passé tels que l’arrivée des ordinateurs au bureau dans les années 80, l’explosion d’Internet à la fin des années 90. Et à chaque fois, c’est la même apocalypse annoncée, la même angoisse collective… Du coup, les chercheurs se sont demandé : est-ce que cette fois c’est vraiment différent ? Est-ce que l’IA générative change le marché du travail plus vite que les révolutions technologiques précédentes ?

Pour répondre à ça, nos petits chercheurs ont utilisé un truc qu’ils appellent l’indice de dissimilarité. En gros, ça mesure à quel point la répartition des métiers dans l’économie change au fil du temps. Par exemple si 7% de travailleurs en 2002 devaient changer d’occupation pour retrouver la même répartition qu’en 1996, l’indice est de 7 points de pourcentage. C’est une façon de quantifier le bordel causé par une nouvelle technologie.

Et alors, résultat des courses ?

Et bien le marché du travail américain change effectivement un peu plus vite depuis ChatGPT qu’il ne changeait pendant les périodes de comparaison, mais vraiment pas de beaucoup. On parle d’environ 1 point de pourcentage de différence par rapport à l’époque de l’adoption d’Internet. Si vous regardez les graphiques, les courbes sont presque superposées donc vraiment de quoi déclencher l’état d’urgence.

Et quand les chercheurs y ont regardé de plus près, ils se rendu compte que cette accélération avait même commencé avant la sortie de ChatGPT. En fait, dès 2021, la répartition des métiers changeait déjà à ce rythme-là, donc attribuer ces changements à l’IA générative, c’est un peu hasardeux. C’était peut-être juste la reprise post-COVID, le télétravail qui a tout boulversé, ou une combinaison de facteurs qu’on ne comprend pas encore bien.

Les chercheurs ont aussi regardé secteur par secteur pour voir si certaines industries se faisaient plus défoncer que d’autres. Logiquement, si l’IA tape fort, ça devrait se voir dans les secteurs les plus exposés : l’information (journalisme, data processing), la finance, les services aux entreprises. Effectivement, ces secteurs ont connu des changements plus marqués que la moyenne.

Rien que le secteur de l’information (auquel j’appartiens) a vu son mix d’emplois pas mal bousculé mais quand on remonte dans le temps, on se rend compte que ce secteur en particulier a toujours été volatil. Ses emplois changent constamment, depuis bien avant l’IA générative car c’est un secteur qui se transforme en permanence. Maintenant, difficile de dire si l’IA accélère vraiment la tendance ou si c’est comme d’hab…

Et histoire de mettre encore un peu plus les choses en perspective, Jed Kolko de la Harvard Business Review a démontré que les changements actuels du marché du travail sont ridiculement faibles comparés à ce qu’on a connu dans les années 40 et 50. À l’époque, les bouleversements liés à la guerre et à la reconstruction faisaient bouger les lignes à une vitesse hallucinante mais aujourd’hui, on est sur une petite brise tranquille en comparaison.

Après il y a quand même un truc qui fait peur dans cette étude. Car même si globalement le marché du travail tient le coup, il y a une catégorie de travailleurs qui morfle… Ce sont les jeunes diplômés en début de carrière . Erik Brynjolfsson, un économiste de Stanford et spécialiste de l’IA, a publié en août dernier une étude complémentaire qui fait vraiment froid dans le dos.

En analysant les données de paie d’ADP (le plus gros fournisseur de logiciels de paie aux États-Unis), il a découvert que l’emploi des jeunes travailleurs (22-25 ans) dans les métiers les plus exposés à l’IA a chuté de 6% depuis fin 2022, pendant que l’emploi des travailleurs plus âgés dans les mêmes métiers augmentait de 6 à 9%.

C’est énorme comme écart… Ça représente une baisse relative de 13% pour les débutants par rapport aux seniors. Et dans certains secteurs comme le dev logiciel et le service client, la chute est encore plus brutale. C’est environ 20% de baisse pour les juniors entre fin 2022 et juillet 2025, alors que les seniors voyaient leur emploi progresser.

Brynjolfsson explique pourquoi les jeunes sont plus touchés, et c’est plutôt logique quand on y pense. En fait, les grands modèles de langage comme ChatGPT sont entraînés sur des livres, des articles, du contenu trouvé sur Internet. C’est exactement le genre de connaissances théoriques qu’on acquiert à l’université avant d’entrer sur le marché du travail, du coup, il y a un gros chevauchement entre ce que savent les LLM et ce que savent les jeunes diplômés tout frais démoulus de la fac.

Alors que les travailleurs expérimentés, eux, ont autre chose à offrir. Des années de pratique, des soft skills, une compréhension fine des dynamiques d’entreprise, un réseau professionnel…etc. Bref, des trucs qu’un LLM ne peut pas (encore) reproduire (mais votre tour viendra aussi, soyez en certains).

Résultat, les entreprises gardent ou embauchent des seniors et utilisent l’IA pour combler le gap qui était traditionnellement comblé par des juniors.

Par contre, dans les métiers où l’IA vient juste assister les travailleurs sans les remplacer, on ne voit pas cette différence entre les jeunes et les vieux.

Les chercheurs de Yale n’ont donc trouvé aucune corrélation entre l’exposition à l’IA (données OpenAI/Anthropic) et les changements d’emploi. Les métiers très exposés ne perdent pas plus d’emplois que les autres.

Il y a également une autre étude intéressante qui est sortie récemment. OpenAI a analysé 1,5 million de conversations de ses 700 millions d’utilisateurs actifs par semaine et en juin 2024, 47% des échanges concernaient le travail. Un an plus tard, ce chiffre est tombé à 27% ce qui fait que 73% de l’usage de ChatGPT est personnel, et pas professionnel.

Alors peut-être que l’IA générative trouve plus facilement sa place dans nos vies perso (aide aux devoirs, recettes de cuisine, conseils de voyage) que dans le monde du travail où les process sont plus complexes, les enjeux de sécurité plus importants, et l’intégration plus difficile, je ne sais pas… Ou peut-être que les entreprises sont juste plus lentes à l’adopter. C’est difficile à dire.

Mais bon, maintenant on sait que pour le moment, ça ne sert à rien de paniquer car les métiers changent, oui, mais pas plus vite que lors des précédentes révolutions technologiques. Et surtout, les changements qu’on observe ont commencé avant même ChatGPT, donc difficile de tout mettre sur le dos de l’IA.

Par contre, si vous êtes un étudiant qui s’apprête à entrer sur le marché du travail, vous devez être conscient que la compétition est plus rude qu’avant car l’IA ne vole peut-être pas tous les jobs, mais elle semble voler des points d’entrée traditionnels dans certains métiers.

Quoiqu’il en soit, les chercheurs de Yale prévoient de mettre à jour leur analyse régulièrement pour suivre l’évolution car une photo à un instant T ne suffit pas pour prédire le futur, et les effets pourraient s’accélérer. Ou pas. On verra bien…

En attendant, voici mes quelques conseils à deux balles… Si vous êtes en début de carrière, ne misez pas tout uniquement sur vos connaissances théoriques. Développez des compétences pratiques, construisez un portfolio de projets concrets, apprenez à bosser en équipe, améliorez votre communication (les fameux soft skills). Bref, lancez vous dans tout ce qui vous différencie d’un LLM. Et paradoxalement, apprendre à bien utiliser l’IA pourrait aussi être un énorma plus. Si tout le monde a accès à ChatGPT mais que vous savez l’utiliser mieux que les autres, ça peut faire la différence !

Et si vous êtes une entreprise, peut-être qu’il faut réfléchir à deux fois avant de shooter tous les postes juniors. Car oui, l’IA peut faire certaines tâches de base et vous faire économiser du temps et du pognon, mais former des petits jeunes c’est aussi investir dans votre pipeline de futurs seniors. Hé ouais…

Parce que si demain, tout le monde arrête d’embaucher des débutants, dans 10 ans, il n’y aura plus d’experts…

Source

How the Kirigami Parachute Concept Could Change Drone Deliveries

Par : Ida Torres
6 octobre 2025 à 16:20

Drone delivery technology is advancing quickly, and one of the most intriguing new concepts comes from the Mechanical Engineering department at Polytechnique Montreal. Their design, known as the kirigami parachute, offers a fresh take on how packages might be safely delivered from the sky in the future. Inspired by the Japanese art of kirigami, which involves folding and cutting paper to create patterns and structures, this innovative idea could help solve some familiar challenges in aerial deliveries.

Traditional parachutes have been a staple for many airborne tasks, but they can struggle to control descent in windy or unpredictable conditions. The kirigami parachute concept introduces a clever network of holes and slits, arranged in specific patterns, to regulate airflow and keep the parachute stable. These patterns are designed to help prevent packages from swinging or spinning as they descend, even when the wind picks up.

Designer Name: Mechanical Engineering department at Polytechnique Montreal

What makes the kirigami parachute concept stand out is its potential for highly accurate deliveries. In drone logistics, getting a package to land exactly where it’s supposed to is crucial. A missed drop can lead to damaged goods or safety issues. Early tests and simulations suggest that the kirigami design could help packages land closer to their intended targets compared to traditional round parachutes, thanks to its improved stability.

Another appealing aspect of this concept is how compact it can be. Kirigami parachutes are designed to fold flat, making them easy to store within the limited cargo space on drones. This could make them especially useful for commercial drone delivery systems, where every bit of space and weight matters. Plus, the design is flexible enough to be adapted for different sizes of packages, from small medical shipments to bigger consumer deliveries.

Environmental impact is a growing concern for all delivery systems, and the kirigami parachute concept addresses this as well. By using less material without sacrificing strength or functionality, it has the potential to be more eco-friendly than traditional parachutes. This could help make widespread drone delivery services more sustainable in the long run.

It’s important to note that the kirigami parachute is still a concept, not yet a commercial product. The team at Polytechnique Montreal is continuing to refine their design, and it has caught the eye of both researchers and industry leaders looking for improved solutions for drone deliveries. As interest in fast and contactless delivery services continues to grow, innovative ideas like this could play an important role in shaping the future of package transportation.

The post How the Kirigami Parachute Concept Could Change Drone Deliveries first appeared on Yanko Design.

Ces petits boîtiers planqués dans des placards envoient des milliards de SMS de phishing

Par : Korben
2 octobre 2025 à 12:00

Vous vous êtes déjà demandé d’où venaient tous ces SMS bidons qui vous disent “Bonjour c’est le coursier…” ou vous demande “Est ce que vous êtes chez vous " ? En gros, ces messages de smishing (phishing par SMS) qui polluent nos téléphones tous les jours ?

Et bien figurez-vous que dans beaucoup de cas, ils viennent de petits routeurs cellulaires industriels planqués dans des placards à balais. Ce sont des trucs conçus à la base pour connecter des feux de circulation ou des compteurs électriques à Internet, qui sont détournés par des escrocs pour balancer des milliards de SMS frauduleux.

Selon Sekoia , la boîte de cybersécurité française qui a mené l’enquête, c’est en analysant des traces réseau suspectes dans leurs honeypots qu’ils sont tombés sur ce système. En creusant un peu, ils ont découvert comme ça plus de 18 000 routeurs cellulaires Milesight accessibles sur Internet, dont au moins 572 d’entre eux qui permettaient à n’importe qui de se connecter à leurs interfaces d’admin sans authentification. Bref, la porte grande ouverte…

Ces routeurs, fabriqués par Milesight IoT , c’est du matériel industriel costaud. Ce sont des boîtiers 3G/4G/5G qui servent normalement à connecter des équipements à distance, genre des capteurs ou des systèmes de contrôle. Ils sont équipés de cartes SIM et peuvent être contrôlés par SMS, scripts Python ou via interfaces web. Du coup, pour un attaquant, c’est le jackpot car une fois qu’il met la main dessus, il peut envoyer des SMS en masse sans se faire choper.

Les chercheurs de Sekoia ont alors envoyé des requêtes aux API non protégées de ces routeurs et ont récupéré le contenu des boîtes de réception et d’envoi de SMS. Et là, surprise, ils ont trouvé des campagnes de smishing qui dataient d’octobre 2023. Les messages visaient principalement des numéros en Suède, en Belgique et en Italie. Les textos envoyés demandaient aux gens de se connecter à des services gouvernementaux bidon pour “vérifier leur identité”, avec des liens qui menaient vers des sites frauduleux récupérant les identifiants.

Rien qu’en analysant les SMS, on dénombre de 42 044 numéros suédois uniques et 31 353 numéros italiens ciblés dans des campagnes de masse lancées simultanément. La Belgique serait même le pays le plus touché, avec plusieurs campagnes observées entre novembre 2022 et juillet 2025.

Alors comment ces routeurs se sont-ils retrouvés compromis ?

Et bien c’est pas encore totalement clair. Une première piste, c’est la CVE-2023-43261 , une vulnérabilité corrigée en 2023 avec la version 35.3.0.7 du firmware. En gros, il s’agit d’une mauvaise config qui rendait les fichiers de stockage du routeur publiquement accessibles via l’interface web. Pire encore, certains de ces fichiers contenaient les mots de passe chiffrés des comptes admin, mais aussi la clé de chiffrement et le vecteur d’initialisation pour les déchiffrer. Donc autant dire que c’était cadeau pour les cybercriminels.

Selon le chercheur Bipin Jitiya , qui a découvert cette faille, un attaquant pouvait récupérer le mot de passe en clair et prendre le contrôle total du routeur. À noter que la majorité des 572 routeurs identifiés comme non sécurisés tournaient avec des versions de firmware 32 ou antérieures, donc ultra-vulnérables.

Mais attention, l’histoire se complique. Les chercheurs de Sekoia ont trouvé des incohérences avec cette théorie. Par exemple, un cookie d’authentification trouvé sur un routeur piraté ne pouvait pas être déchiffré avec la clé et le vecteur d’initialisation décrits dans l’article de Jitiya. Et puis, certains routeurs utilisés abusivement dans les campagnes de smishing tournaient avec des versions de firmware qui n’étaient pas sensibles à la CVE-2023-43261.

Du coup, il y a probablement d’autres méthodes d’exploitation en jeu.

Les sites de phishing eux-mêmes étaient assez bien foutus. Ils utilisaient du JavaScript pour ne délivrer du contenu malveillant que si vous accédiez au site depuis un téléphone mobile. Un autre site désactivait carrément le clic droit et les outils de débogage du navigateur. Bref, des techniques pour compliquer l’analyse et le reverse engineering.

Certains de ces sites loggaient aussi les interactions des visiteurs via un bot Telegram appelé “GroozaBot”. Ce bot serait opéré par un acteur nommé “Gro_oza”, qui semble parler arabe et français. De plus, les artefacts JavaScript trouvés font référence à “Grooza”, ce qui suggère une continuité entre l’infrastructure, les outils et l’identité de l’opérateur.

Mais surtout, ce qui est dingue avec cette histoire, c’est que c’est un vecteur d’attaque relativement simple mais très efficace. Ces routeurs permettent en effet une distribution décentralisée de SMS dans plein de pays différents, ce qui complique énormément la détection et la suppression des campagnes. Les chercheurs estiment qu’il est d’ailleurs très probable que d’autres équipements similaires soient déjà exploités dans des campagnes en cours ou à venir.

Bref, on n’est pas vraiment plus avancé, mais voilà, la prochaine fois que vous recevrez un SMS chelou qui vous demande de confirmer vos infos, pensez à ces petits boîtiers oubliés dans des placards techniques, qui bossent tranquillement pour arnaquer des milliers de personnes chaque jour.

Et si vous gérez ce genre de matériel dans votre job, pensez à mettre à jour le firmware et à sécuriser les interfaces, parce que là, visiblement c’est vraiment trop facile pour les pirates…

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Des neurones artificiels fabriqués avec des bactéries qui parlent enfin le langage de nos cellules

Par : Korben
2 octobre 2025 à 05:13

Sam Altman, Elon Musk et leurs copains courent après l’IA qui “pense” comme nous grâce notamment à des machines qui calculent plus vite que nos cerveaux, mais on n’a jamais vraiment réussi à créer des circuits électroniques qui parlent VRAIMENT à nos cellules. Enfin, jusqu’à maintenant.

Des chercheurs de l’Université du Massachusetts viennent de publier une étude dans Nature Communications qui explique un truc assez dingue. Ils ont fabriqué des neurones artificiels qui fonctionnent exactement comme les vrais. Ce qui est fou, c’est pas qu’ils imitent le cerveau, c’est qu’ils utilisent le même langage que nos cellules.

Leur super astuce ? Des nanofils protéiques extraits d’une bactérie qui s’appelle Geobacter sulfurreducens. C’est une bactérie qui vit dans les sédiments et les sols anaérobies (là où y’a pas d’oxygène) et elle a un super-pouvoir qui est de produire de l’électricité. Les chercheurs Shuai Fu et Jun Yao ont donc eu l’idée de prendre ces nanofils protéiques pour construire des “memristors” (une sorte de résistance à mémoire) qui fonctionnent pile-poil aux mêmes voltages que nos neurones biologiques.

Avant, les neurones artificiels fonctionnaient donc à 0,5 volt minimum alors que les vrais neurones dans notre corps tournaient entre 70 et 130 millivolts (soit environ 0,1 volt). C’était donc comme essayer de parler anglais avec quelqu’un qui parle français en gueulant plus fort… ça marchait pas terrible.

Du coup, grâce à cette découverte, Jun Yao et son équipe ont réussi à créer le premier composant électronique qui parle exactement la même langue électrique que nos cellules. Et pour le prouver, ils ont fait un truc de malade. Ils ont branché ces neurones artificiels sur de vraies cellules cardiaques humaines (des cardiomyocytes)… et ça a marché ! Les neurones artificiels ont détecté en temps réel les changements d’activité des cellules quand elles étaient exposées à de la noradrénaline.

Ça ouvre ainsi la voie par exemple à des capteurs corporels qui comprennent vraiment ce que disent nos cellules, à des prothèses intelligentes qui réagissent naturellement, à des interfaces cerveau-machine qui ne forcent plus la communication…etc. Le neuromorphic computing devient enfin biocompatible.

Bon, évidemment je vous vois venir avec vos questions sur les implants cérébraux et tout le tralala futuriste à la Elon Musk mais calmos. On en est pas encore là. Mais on vient peut-être de franchir une frontière un peu bizarre qui est celle où nos machines arrêtent d’imiter le vivant pour commencer à vraiment dialoguer avec lui.

Et tout ça grâce à une bactérie qui bouffe du métal dans la boue sans oxygène…

C’est beau la science, non ?

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Diffrays - Un super outil de diffing binaire IDA Pro pour la recherche de vulnérabilités

Par : Korben
29 septembre 2025 à 12:26

Tous les mardis soir, c’est la même chose dans le petit monde de la cybersécurité : Microsoft balance ses patches, et dès le mercredi matin, c’est la ruée vers l’or pour les experts sécu. Bienvenue dans l’univers déjanté de l’Exploit Wednesday, où des chercheurs du monde entier se transforment en cyber-archéologues pour y déterrer les vulnérabilités avant que les méchants ne s’en emparent afin de coder des exploits.

Et un nouvel outil vient de débarquer pour pimenter cette course folle : Diffrays .

Imaginez… il est 3h du matin, on est mercredi et pendant que vous dormez tranquillement, des milliers de chercheurs en sécurité sont déjà en train de comparer frénétiquement les binaires de Windows fraîchement patchés avec leurs versions vulnérables.

Pourquoi est-ce qu’ils font ça ? Hé bien c’est parce que chaque seconde compte. L’IA a réduit de 40% le temps nécessaire pour identifier une vulnérabilité à partir d’un patch et ce qui prenait des jours prend maintenant des heures, notamment aux cybercriminels, du coup, la course s’est transformée en sprint.

Et c’est là que Diffrays entre en scène. Cet outil, conçu par pwnfuzz, fait ce qu’on appelle du “patch diffing”. Pour les non-initiés, le patch diffing, c’est l’art de comparer deux versions d’un programme pour trouver ce qui a changé. Un peu comme comparer deux photos pour jouer au jeu des 7 différences, sauf que là, on cherche des bugs qui valent potentiellement des millions.

Pour cela, Diffrays utilise IDA Pro et sa nouvelle IDA Domain API pour extraire le pseudocode des fonctions et les comparer de manière structurée. Et ce n’est un vulgaire comparateur de texte…non… Diffrays génère en fait une base de données SQLite complète avec toutes les différences trouvées, et lance même un serveur web local pour naviguer dans les résultats. Vous tapez diffrays diff old.exe new.exe, puis diffrays server --db-path results.sqlite, et hop, vous avez une jolie interface web sur http://localhost:5555 pour explorer ces changements.

Grâce à cet outil, chacun peut savoir exactement comment Microsoft corrige ses bugs. Prenez par exemple l’analyse du driver Clfs.sys montrée dans la documentation de Diffrays . Les chercheurs ont téléchargé deux versions du driver. La première vulnérable (10.0.22621.5037) et la seconde patchée (10.0.22621.5189) puis ont laissé Diffrays faire son travail… Et en quelques minutes, l’outil a identifié exactement quelles fonctions avaient été modifiées et comment.

Évidemment, Diffrays n’est pas seul sur ce marché juteux. Google a son BinDiff , il y a aussi Diaphora, et maintenant même des outils boostés à l’IA comme DeepDiff qui convertissent le code en “embeddings” (des représentations mathématiques) pour trouver des similarités. Mais Diffrays a un avantage, il est open source, gratuit, et surtout, il est conçu spécifiquement pour la recherche. Pas de conneries marketing, juste du code qui fait le taf.

D’ici 2026 , les experts prédisent que le patch diffing assisté par IA sera la norme dans toutes les red teams et programmes de bug bounty. On parle même de plateformes de diffing en temps réel avec des bases de données de vulnérabilités crowdsourcées.

Voilà, donc si vous voulez vous lancer dans ce genre d’analyses comparatives de binaires, sachez que Diffrays est sur GitHub , et qu’il est prêt à transformer vos mercredis matins en séances de fouilles intensives. Et n’oubliez pas… avec un grand pouvoir vient une grande responsabilité ! Sinon, c’est la zonzon, comme pour Sarko !

Razer Kraken Kitty V3 Pro wireless headset review: Purr‑fect for gamers who want it all

I've been testing the Razer Kraken Kitty V3 Pro, and Razer finally and unequivocally nailed this formula. This is the cutest wireless gaming headset I recommend.

Image of the Razer Kraken Kitty V3 Pro wireless gaming headset.

Stylish over-ear headphones that turn into true wireless earbuds with quick transition

Par : Gaurav Sood
16 septembre 2025 à 00:30

Whenever the hybrid element is highlighted in a gadget, it piques my interest. More so when it is an audio accessory, such as headphones or earphones. I fancied the Streamline hybrid earphones concept from earlier this year for the ingenious method of having wired and wireless earphones in one. Yet another concept design sparks my interest in audio gear, especially headphones and earbuds.

The O-Scene Ear concept is a pair of wireless headphones that can be used as wireless earbuds depending on the requirement and mood. This is a best-case scenario for music lovers who want to have both headphones and earbuds handy, whether they are traveling, at the workplace, or working on their home workstation. This hybrid design has many advantages, including adaptability to varied scenarios like sports regimes, daily commute to work, or simply entertainment at home. More than anything else, these hybrid headphones look way cooler than your regular pair of cans.

Designer: Inspire Curve

The concept has been thought of very mindfully with focus on functional features, storage design, and seamless switching between the two modes. The storage case of the headphones is designed in a way that it can be integrated into the behind-the-ear form. When noticed closely, the section that comes around the ear is made out of a bendable hose material that ensures a comfortable wearing experience for people with any ear shape or size. What excites me the most is the earbuds mode, in which the charging case transforms into a carrying case for the cans. This happens as the magnetic tips at the ear end, which are the loop hose of the charging case, fold back magnetically. Each of the charging cases magnetically attaches to the other to turn into a small hanging bag for ultra portability and to show off your style.

Although these over-the-ear headphones are not your typical headphones with a headband connecting the two individual cans, they adopt a modern evolutionary design that eliminates the need for the headband. They typically are behind-the-ear headphones with a larger driver unit that sits flush on the ear when in headphone mode. The inside of the charging case has auxiliary speakers and noise-filtering cotton, which help enrich the sound layering and boost the stereoscopic range of the pair. This results in immersive audio, which e-sports gamers and music lovers will appreciate. The cotton also doubles as a passive noise isolator to block out distracting external noises.

When you want to have the least intrusive form of earbuds, simply take them out of the main housing and you are ready to go. The designer hasn’t made it clear if the earbuds have ANC capabilities or not, but I presume that would be the feature they won’t want to miss out on. Sound quality in the earbuds mode is also not detailed in one, still, I think it will be on par with the headphones. Yet again, this concept has left me stumbling over the same question: why aren’t audio gear makers thinking on the same lines?

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This Barcelona Café Borrowed Japan’s Best Idea About Music

15 septembre 2025 à 23:30

Walking into Jaç Hi-Fi Café in Barcelona’s Avinguda Diagonal feels like stumbling onto something special. This isn’t your typical coffee shop with music playing in the background. Here, the music is the point, and everything else revolves around creating the perfect listening experience.

The concept comes from Japan’s jazz kissa bars, where people go specifically to listen to music on high-end sound systems. Designer Isern Serra took that idea and gave it a Barcelona twist. The name “Jaç” works on multiple levels – it references jazz, nods to Japanese listening culture, and means “to recline, rest, and let go” in Catalan.

Designer: Isern Serra

What immediately catches your attention is how different this place looks. The bar itself is actually a giant speaker cabinet made from walnut wood. It’s functional furniture and high-end audio equipment rolled into one. You won’t find speakers awkwardly mounted on walls here. Instead, custom Bloom Island speakers are built right into the furniture, so the sound feels like it’s coming from the room itself.

The materials feel warm and deliberate. Rich walnut wood covers most surfaces, contrasted with smooth beige microcement walls. Everything has this golden, honey-colored glow that makes you want to settle in for hours. The curved seating area in back is particularly clever – walnut-clad walls flow up into an arched ceiling, creating this intimate listening nook where you can actually focus on the music.

Serra clearly studied how Japanese jazz kissa works. These bars emerged in 1960s Tokyo as places where music lovers could experience incredible sound quality in a respectful, quiet atmosphere. But instead of copying that aesthetic exactly, he made it feel distinctly Catalan. There’s still that social, café-going culture Barcelona is known for, just with better attention to what you’re actually hearing.

The lighting helps set the mood, too. Midcentury fixtures create different zones throughout the space, so you naturally move from the more social bar area to quieter listening spots. It all feels intentional without being pushy about it. What’s refreshing is how seriously they take the audio experience. In most cafés, music is just atmospheric – something to fill the silence. Here, they’ve designed every surface and angle with acoustics in mind. The result is a sound that feels clean and present without being overwhelming.

This kind of place feels particularly relevant right now. We’re constantly surrounded by noise and distractions, so having a space dedicated to actually listening to music feels almost radical. It’s not trying to be everything to everyone – just really good at this one specific thing.

Jaç manages to honor both traditions without feeling like cultural tourism. It’s genuinely Barcelona meeting Tokyo, creating something that couldn’t exist anywhere else. Whether this signals some broader trend toward more experiential dining and drinking spaces remains to be seen. For now, it’s just a really thoughtful place to drink coffee and remember why you fell in love with certain songs in the first place.

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Apple’s September Event Reveals 10 Design Breakthroughs That Change Everything

11 septembre 2025 à 17:36

Every September, Apple shows the world what’s possible when design meets engineering. This year’s “Awe Dropping” event delivered innovations that solve problems you didn’t know existed. Your iPhone, watch, and headphones are about to feel ancient.

These changes affect daily life in ways that become obvious once you experience them. Apple redesigned fundamental aspects of how we interact with technology. Here are the ten biggest design insights from Apple’s latest event.

iPhone Air proves ultra-thin phones can be incredibly strong

Apple debuted the all-new iPhone Air, the thinnest iPhone ever made, with pro performance. iPhone Air features a breakthrough titanium design that is elegant and light yet strong. The company solved the biggest challenge in thin phone design.

The back of iPhone Air is now protected with Ceramic Shield, and the front cover uses Ceramic Shield 2, delivering 3x better scratch resistance. This makes iPhone Air more durable than any previous iPhone. Strength and thinness no longer require compromise. Apple reversed years of increasing thickness through engineering breakthroughs.

This creates new possibilities for how phones feel in pockets and hands. The titanium frame provides structural integrity without adding bulk.

Center Stage camera creates perfect selfies automatically

Apple announced iPhone 17, featuring the new Center Stage front camera that takes selfies to the next level. The technology automatically frames selfies and video calls without manual adjustment. Bad selfie angles become impossible with this intelligent system.

The camera tracks faces and adjusts composition in real time. Video calls look professional without any effort from users. Group selfies include everyone perfectly without awkward repositioning.

Machine learning understands photography rules better than most people. The system creates flattering angles and proper framing consistently across all lighting conditions.

Aluminum unibody design revolutionizes Pro model construction

Apple built the iPhone 17 Pro with an Apple-designed vapor chamber that is laser-welded into a strong, light, and thermally conductive aluminum unibody. This delivers Apple’s best-ever performance and an enormous leap in battery life. The design represents a major departure from previous titanium construction.

The vapor chamber enables superior heat management during intensive tasks. Aluminum provides structural strength while remaining lightweight. The unibody construction eliminates weak points found in multi-piece designs.

This design choice prioritizes thermal performance over premium materials. The engineering breakthrough enables sustained high performance without overheating.

ProMotion displays become standard across all iPhone models

The 6.3-inch Super Retina XDR display with ProMotion is bigger and brighter, enabling supersmooth scrolling, immersive gaming, and improved efficiency on the base iPhone 17. Apple removed artificial barriers between product tiers. Smooth scrolling becomes available to everyone who buys an iPhone.

Gaming performance improves dramatically across all price points. The technology that made Pro models special now defines the entire lineup. This democratization of premium features shows Apple’s confidence in its technology leadership.

Users no longer need to choose between affordability and display quality.

Ceramic Shield 2 advances smartphone durability science

The new Ceramic Shield 2 front cover is tougher than any smartphone glass or glass-ceramic, with 3x better scratch resistance than the previous generation and reduced glare. For the first time, Ceramic Shield protects the back of Pro devices, delivering 4x better resistance to cracks than previous back glass.

This creates complete protection against drops and scratches. Users can feel confident using phones without bulky cases. Repair costs decrease significantly over the device lifetime.

Apple pushed material science boundaries to achieve these improvements. The technology makes phones more reliable and longer-lasting for everyday use.

Apple Watch gains hypertension monitoring capabilities

Apple introduced Apple Watch Series 11, offering the most comprehensive set of health features yet, longer battery life, an even more durable cover glass, and 5G cellular capabilities. Apple Watch Series 11 empowers users with notifications for signs of chronic high blood pressure, also known as hypertension.

Healthcare becomes proactive rather than reactive with this technology. Users receive early warnings about potential heart problems. Apple Watch positions itself as essential medical equipment.

FDA clearance for hypertension notifications is expected soon, and the feature will be available in more than 150 countries and regions this month. The feature could prevent heart attacks and strokes through early detection.

Sleep Score feature transforms rest quality understanding

With watchOS 26, Apple Watch can help users understand the quality of their sleep and how to make it more restorative with a new sleep score feature. Sleep is fundamental to a person’s health and critical to daily restoration.

The system analyzes multiple factors including heart rate and temperature. Users get actionable insights for improving sleep quality. The scoring system makes complex sleep data understandable for everyone.

This transforms how people think about rest and recovery. Sleep becomes measurable and improvable rather than mysterious.

AirPods Pro 3 delivers world-class noise cancellation

AirPods Pro 3 deliver unbelievable sound quality and the world’s best in-ear Active Noise Cancellation. They remove up to 2x more noise than the previous-generation AirPods Pro, and 4x more than the original AirPods Pro. This advancement eliminates more environmental distractions than ever before.

The updated design helps AirPods Pro 3 fit even better and provides greater in-ear stability during activities like running, HIIT, yoga, and more. Comfort improves alongside acoustic performance. Active users can trust the earbuds to stay secure during intense movement.

The engineering breakthrough makes quiet spaces possible anywhere. Concentration and focus become achievable in noisy environments.

Live Translation eliminates language barriers instantly

Live Translation comes to AirPods, making face-to-face conversations easier by helping users connect even if they don’t speak the same language. The earbuds become universal communication tools for any situation. Language barriers disappear during face-to-face interactions.

Business meetings across cultures become seamless experiences. Travel to foreign countries feels less intimidating. The technology bridges communication gaps through elegant design innovation.

This transforms how people interact across different languages and cultures. Real-time translation makes global communication effortless.

Crossbody Straps acknowledge changing phone usage patterns

The Crossbody Strap is compatible with iPhone 17 Silicone Case with MagSafe, iPhone 17 Pro cases, iPhone 17 Pro Max cases, iPhone Air Case with MagSafe, and iPhone Air Bumper. Apple officially acknowledges that phones function as primary creative tools.

Photography becomes more stable with hands-free operation. Content creators get professional camera stability from their phones. The design makes phones feel more like professional camera equipment than communication devices.

This accessory represents a fundamental shift in how Apple views phone usage. Mobile photography becomes a serious creative medium worthy of professional accessories.

Apple’s September 2025 event shows how thoughtful design solves real problems people face daily. These innovations prove that premium technology can become accessible while pushing entirely new boundaries. The changes affect how we work, communicate, and create content in meaningful ways that will reshape daily interactions with technology.

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EggStreme - La Chine planque ses malwares directement dans la mémoire vive

Par : Korben
11 septembre 2025 à 19:11

Vous savez où se cache votre dossier %APPDATA% ? Parce qu’il semblerait que les équipes de Bitdefender aient mis au jour une petite pépite chinoise baptisée EggStreme (jeu de mots !!!) qui s’y terre et qui n’a rien de très comestible !

Tout commence aux Philippines, où une entreprise militaire se retrouve dans la ligne de mire de ce malware, ce qui vu l’ambiance tendue qui règne actuellement en mer de Chine méridionale, n’est probablement pas un pur hasard. Les chercheurs ont en effet mis la main sur un framework d’espionnage si élaboré qu’il ne laisse quasiment aucune trace sur le disque dur car tout se déroule dans la RAM.

Ce qui donne des sueurs froides avec EggStreme, c’est sa technique d’infiltration, connue sous le nom de DLL sideloading. En clair, les assaillants glissent un fichier Windows légitime (WinMail.exe) dans le dossier %APPDATA%\Microsoft\Windows\Windows Mail\ avec une DLL malveillante (mscorsvc.dll). Windows, le pauvre miskine, charge alors le tout sans broncher, persuadé qu’il a affaire à du bon vieux code Microsoft. Bien installé, le malware reste ensuite chargé uniquement en mémoire grâce à des techniques de chargement réflectif, ce qui évite toute écriture sur le disque.

Et une fois lancé, c’est la débandade. Le premier composant, EggStremeFuel, prépare le terrain en collectant des infos sur votre système et ouvre une backdoor via cmd.exe. Puis débarque EggStremeLoader qui va dénicher des payloads chiffrés planqués dans un fichier ielowutil.exe.mui. Ces payloads sont ensuite injectés directement dans des processus système légitimes comme winlogon.exe ou explorer.exe.

Mais le clou du spectacle, c’est EggStremeAgent, le cœur du dispositif. Ce backdoor dispose de 58 commandes différentes qui permettent aux attaquants de faire absolument tout ce qu’ils veulent : reconnaissance réseau, vol de données, captures d’écran, exécution de code arbitraire, et même injection dans le processus LSASS (celui qui gère vos mots de passe Windows).

Et ce n’est pas tout car les développeurs ont ajouté EggStremeKeylogger, un keylogger qui s’injecte dans explorer.exe et enregistre tout à savoir vos frappes clavier, le contenu du presse-papier, les fenêtres actives, même les fichiers que vous copiez-collez. Tout est alors stocké dans un fichier thumbcache.dat chiffré en RC4, histoire de passer inaperçu.

Pour communiquer avec le serveur de commande et contrôle, les pirates utilisent également gRPC avec mTLS. Ils ont même leur propre autorité de certification pour générer des certificats uniques pour chaque machine compromise. Et la configuration de ce beau bébé est stockée dans un fichier Vault.dat chiffré, et chaque victime reçoit un identifiant unique.

Ce qui étonne vraiment les chercheurs, c’est la cohérence de l’ensemble car tous les composants utilisent les mêmes techniques : DLL sideloading, chiffrement RC4/XOR, exécution exclusivement en mémoire. Ça sent la team de développeurs bien rodée avec des process industriels, et pas des amateurs qui bricolent dans leur garage.

Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont même prévu un plan B avec EggStremeWizard, un backdoor de secours allégé qui maintient l’accès même si le module principal se fait dégager. Et pour se balader tranquillement dans les réseaux segmentés, ils utilisent également Stowaway , un outil proxy écrit en Go qui permet de contourner les restrictions réseau.

Malheureusement, pour contrer de ce genre de saloperies, les antivirus classiques sont complètement largués. Il faut du monitoring comportemental avancé, des solutions EDR/XDR capables de surveiller la mémoire des processus, et surtout bloquer l’usage non autorisé des utilitaires système Windows (les fameux LOLBins). Seules ces solutions plus avancées peuvent détecter les comportements anormaux en mémoire et les techniques d’injection de processus que ce malware utilise.

Bitdefender a publié tous les indicateurs de compromission sur leur repo GitHub et si vous bossez dans une organisation sensible en Asie-Pacifique, je vous conseille vivement d’y jeter un œil et de vérifier vos systèmes.

Je pense qu’on a encore affaire ici à une jolie affaire d’espionnage étatique. Faut dire que ces groupes APT chinois développent des outils d’une sophistication toujours aussi hallucinante, et comme d’hab leurs cibles privilégiées sont des organisations militaires et gouvernementales des pays voisins du leur.

Bref, la prochaine fois que Windows vous demande une autorisation pour un truc bizarre, réfléchissez-y à deux fois parce qu’entre un simple WinMail.exe des familles et une infrastructure d’espionnage complète, la frontière est devenue sacrément mince.

Source

1517 clones open source de vos jeux cultes préférés - Le trésor caché des gamers nostalgiques

Par : Korben
10 septembre 2025 à 09:52

Depuis que j’ai découvert OSGameClones, je kiffe chercher et retrouver certains de mes jeux d’enfance en version open source et bien sûr gratuite !

Car oui, le projet OSGameClones c’est un peu la caverne d’Ali Baba pour tous ceux qui ont grandi avec une manette dans les mains (ou un clavier pour ma part). Le site répertorie méticuleusement tous les remakes, clones et réimplémentations open source de jeux commerciaux, et le meilleur c’est que la plupart sont jouables sur des machines modernes, y compris Linux et même votre Steam Deck.

Vous y retrouvez donc des pépites comme OpenRCT2 pour RollerCoaster Tycoon 2, qui non seulement fait tourner le jeu original mais ajoute le support des hautes résolutions et du multijoueur. Ou encore OpenMW qui réimplémente complètement le moteur de Morrowind avec des graphismes améliorés. Sans oublier CorsixTH pour Theme Hospital, qui fonctionne maintenant sur n’importe quel OS moderne.

Le projet est hébergé sur GitHub , et est activement maintenu. Tout est organisé dans des fichiers YAML structurés qui catégorisent les jeux par langages de programmation (50+ langages différents !), genres (30+ catégories), et même par thèmes comme fantasy ou sci-fi.

Ce qui est vraiment cool je trouve, c’est surtout la distinction que fait le site entre les différents types de projets. Un “remake” c’est quand l’exécutable et parfois les assets sont recréés en open source. Un “clone” c’est un jeu très similaire ou inspiré par l’original. Et parfois on trouve même des “projets officiels” où les créateurs originaux ont libéré le code source eux-mêmes.

D’ailleurs, pour les fans de jeux de stratégie, vous avez OpenXcom qui réimplémente UFO: Enemy Unknown et X-COM: Terror From the Deep. Pour les amateurs d’action, DevilutionX fait revivre Diablo sur pratiquement n’importe quelle plateforme. Et si vous êtes plutôt RPG, Daggerfall Unity a recréé tout Daggerfall dans le moteur Unity avec des mods et des améliorations graphiques de malade.

Tous ces projets sont utiles pour les joueurs ayant des machines peu puissantes ou pour ceux qui veulent faire tourner leurs classiques préférés sous Linux. C’est aussi top pour la préservation du patrimoine JV, vu que beaucoup de ces vieux jeux ne fonctionnent de toute façon plus sur les systèmes modernes.

Un autre aspect sympa, c’est que comme tout est open source, n’importe qui peut contribuer à améliorer ces jeux. Vous pouvez donc corriger des bugs qui existaient dans l’original, ajouter de nouvelles fonctionnalités, ou même porter le jeu sur de nouvelles plateformes.

Et pour ceux qui veulent explorer d’autres ressources similaires, il existe aussi Awesome Game Remakes sur GitHub, qui est une liste maintenue activement de remakes open source ainsi que cette page de SensCritique qui recense des remakes open source vraiment chouettes, même si la plupart nécessitent les données du jeu original pour fonctionner.

Puis quand on voit des projets comme Julius pour Caesar III, fheroes2 pour Heroes of Might and Magic II, ou OpenTTD pour Transport Tycoon Deluxe, je le dit que la communauté open source fait un boulot incroyable pour préserver et améliorer ces classiques. Ces développeurs permettent à toute une génération de redécouvrir ces jeux mythiques sans avoir à galérer avec DOSBox ou des émulateurs.

Le plus impressionnant reste peut-être re3 et ses dérivés qui ont reverse-engineered GTA III et Vice City, même si Rockstar n’a pas vraiment apprécié l’initiative et l’a fait disparaitre. Ou OpenJK qui maintient et améliore Jedi Academy et Jedi Outcast pour la communauté Star Wars.

Voilà et si vous cherchez par où commencer, le site propose des tags “complete” et “playable” pour identifier rapidement les projets les plus aboutis. Vous pouvez aussi filtrer par langage de programmation si vous voulez contribuer à un projet dans votre langage de prédilection.

Bref, OSGameClones c’est la ressource ultime pour tous les nostalgiques du gaming qui veulent revivre leurs souvenirs d’enfance tout en profitant des bénéfices du monde de l’open source !

Indiana Jones et le prototype perdu du Commodore 64

Par : Korben
8 septembre 2025 à 17:22

Je viens de tomber sur une pépite qui va faire chavirer le cœur des nostalgiques du Commodore 64 !

Le site Games That Weren’t a déniché un prototype jouable d’Indiana Jones and the Last Crusade ! Mais attention, ce n’est pas un prototype officiel de l’époque. Il s’agit d’une conversion fan-made de la version aventure point-and-click propulsée par le moteur SCUMM que les adeptes du C64 n’ont jamais eu la chance d’essayer à l’époque.

Mais avant de vous en dire plus, je vous emmène avec moi en 1989. Lucasfilm Games sort 2 jeux Indiana Jones. D’un côté, il y a le jeu d’action / plateforme qui a bel et bien débarqué sur C64. Et de l’autre, le jeu d’aventure graphique qui tourne grâce au fameux moteur SCUMM (oui, celui de Monkey Island, pour les connaisseurs). Mais voilà, coup dur pour les fans du C64 c’est que cette version aventure ne s’est jamais frayé un chemin jusqu’à leur machine chérie. Elle est malheureusement restée l’exclusivité des ordinateurs 16 bits.

Et en 2012, un certain Thorsten Harth, alias “Brick Bambi”, développeur allemand audacieux de son état, se dit : “Et si je portais ce jeu SCUMM sur Commodore 64 ?” Un défi de taille quand on mesure les limitations techniques de la bécane 8 bits face à ses homologues 16 bits. Le bonhomme s’est acharné pendant plusieurs années sur cette conversion homebrew, jonglant entre graphiques bitmap et caractères pour optimiser la mémoire. Il avait même réservé 4K de RAM juste pour le son (de $A000 à $AFFF pour les experts).

D’ailleurs, côté musique, Joachim Wijnhoven avait été recruté en 2016 pour s’occuper de la bande-son. Thorsten lui avait commandé la “Raiders March” pour l’écran titre et de fin, mais aussi toute une série de thèmes spécifiques : la musique de la carte, de Venise, des catacombes, du château Brunwald, la marche d’Hitler, le piano d’Henry, la salle du Graal… Un travail de titan ! Roland Hermans, une autre recrure devait même s’occuper des effets sonores comme les coups frappés dans la bibliothèque, la cascade ou les étagères qui tombent. Le jeu devait alors alterner entre musique et effets sonores… Hé oui, pas les deux en même temps, question de limitations techniques.

Mais voilà, malgré l’aide apportée par d’autres personnes, la réalité a fini par rattraper notre développeur. Entre trois jeunes enfants à élever et un job à assurer, Thorsten se retrouve à court de temps. En 2017, une sortie cartouche avait même été discutée, mais Thorsten avait répondu que la complexité du jeu demanderait encore plusieurs années… le problème n’était pas les limitations de la RAM ou le CPU, mais bien les limites de temps. Du coup, en 2018, le projet est annoncé comme abandonné…

Snif…

A l’époque, son objectif initial c’était de boucler au moins le premier chapitre complet : Barnet College, la maison d’Henry, Venise, la bibliothèque et les catacombes. Tout ce qui précède le château Brunwald en fait. Et bonne nouvelle : c’est exactement ce que contient le prototype de Thorsten qui vient d’être retrouvé ! Joachim Wijnhoven, qui avait reçu une preview en décembre 2018, l’a généreusement partagée avec Games That Weren’t. C’est d’ailleurs une démo impressionnante avec beaucoup de contenu et d’interactions possibles.

Pour les fans de l’époque, l’absence de la version SCUMM d’Indy III sur C64 sonnait comme le glas et beaucoup ont commencé à lorgner du côté de l’Amiga ou du PC après cette déception. Alors voir aujourd’hui ce prototype homebrew refaire surface, même s’il date de 2012-2018 et non de 1989, c’est comme déterrer un trésor perdu digne du Dr. Jones lui-même.

Ce prototype de Thorsten est donc désormais archivé et dispo pour tous les nostalgiques qui souhaitent explorer ce qui aurait pu être l’une des conversions homebrew les plus audacieuses du Commodore 64. Et en bonus, pour les amateurs, les musiques composées par Joachim ont été publiées en 2023 dans une release appelée “Archimedes’ Dial” , et vous pouvez même retrouver les vidéos originales de Brick Bambi sur YouTube montrant le jeu en action.

Voilà, qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un reprendra le flambeau pour finir cette conversion légendaire…

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